Commencée en 1994, la carrière de coach d’Alvin Gentry n’est clairement pas rectiligne. Le technicien des Pelicans a connu plusieurs étapes dans son parcours, plusieurs équipes et des allers-retours entre le poste principal et celui d’assistant. Après 17 saisons disputées sur les bancs et 499 victoires enregistrées (en saison régulière), il va connaître d’ici quelques jours une petite consécration : atteindre les 500 victoires en tant que « head coach ».
Une barre symbolique, seulement décrochée par 32 coaches avant lui. « Cela veut simplement dire que je suis là depuis un moment », commente-t-il. « Je suis extrêmement reconnaissant d’avoir coaché cinq équipes dans la ligue. Je dois tout au basket. Je pense que c’est une question de constance. Il y a des hauts, des bas et en tant que compétiteur, perdre ça fait mal. Donc on veut toujours se mettre en position de gagner. »
Ce qui n’est pas tellement le cas avec Alvin Gentry. Enfin, en tant qu’assistant, il a tout de même remporté le titre avec les Warriors en 2015 mais une fois sur le banc, il n’a connu que cinq saisons avec un bilan positif et il n’a participé que trois fois aux playoffs (son meilleur parcours reste une finale de conférence en 2010 avec les Suns).
Parmi les 32 autres coaches avec 500 victoires, il va devenir le 4e seulement à afficher un bilan négatif en carrière (46%) après Dick Motta, Gene Shue et Mike Dunleavy. « J’apprécie ce moment, mais j’aimerais davantage parler de titres gagnés », poursuit-il. « C’est ce que chacun recherche. »
Les playoffs ne sont pas totalement exclus pour les Pelicans, même si avec cinq victoires de retard sur des Grizzlies en pleine forme, qui possèdent actuellement la huitième place, la mission s’annonce compliquée.