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Jerry, un Bussinessman pionnier en NBA

Le 10 février dernier, les Lakers ont honoré la mémoire de leur ancien propriétaire, Jerry Buss. Un visionnaire, décédé en 2013, toujours en quête d’innovation pour sa franchise.

Une « Jerry Buss Night » en hommage à l’un des plus grands propriétaires de l’histoire du sport, patron des Lakers entre 1979 et 2013, année de son décès survenu en raison d’un cancer contre lequel il s’est battu un an.

Homme d’affaires de renom, il a bâti son empire dans le secteur immobilier puis dans le monde du sport et a largement contribué à offrir à la franchise de Los Angeles ses lettres de noblesse actuelles. Pour preuve, sous son commandement, les Lakers ont accédé 16 fois aux Finals (en 33 saisons !), remportant 10 titres et ne manquant les playoffs qu’à deux reprises. Un bilan tout simplement hors norme pour le « Docteur », pourtant pas destiné à briller dans ce milieu à la suite de ses études de chimiste.

Un businessman passionné et visionnaire

Jerry Buss, c’est en quelque sorte le premier businessman à débarquer en NBA, quelque chose qui n’était pas véritablement répandu à l’époque. En plus de s’offrir les Lakers en 1979, il avait ainsi acheté les Kings (NHL) et le Forum d’Inglewood, où se disputaient les matchs à domicile de ces deux franchises de Los Angeles. Et, avant d’arriver, il en possédait déjà une autre, les Strings, une équipe de tennis aujourd’hui disparue.

Mais Jerry Buss n’était pas qu’un simple homme d’affaires soucieux de gagner de l’argent. Il était avant tout passionné et amoureux des « Purple and Gold ». À tel point qu’il avait dû « travailler » pendant plus de deux ans l’ancien propriétaire, Jack Kent Cooke, afin de le convaincre de lui vendre les Lakers. Ce qu’il finit par réussir.

Mais, plus qu’un businessman, Jerry Buss était surtout un visionnaire, capable de révolutionner la NBA et d’inspirer de nombreux « front office ». Il a notamment complètement repensé l’économie liée à la vente des billets, avec l’apparition de places « haut de gamme », aux abords du parquet, s’appuyant sur l’attractivité des Lakers.

Sa fille Jeanie Buss se souvient. « Quand [mon père] a acheté la franchise, il n’y avait littéralement que deux prix [pour les billets] : celui du haut et celui du bas. Avec son expérience dans le domaine immobilier, il s’est rendu compte que les gens paieraient comme pour une maison sur la plage. Il y avait des biens immobiliers de premier plan et cela ne dépendait que de leur emplacement, de leur emplacement et de leur emplacement. »

Innovations en tous genres

Autre domaine dans lequel le Dr. Buss a été un précurseur : le « naming » des différentes salles NBA. Si le Staples Center possède aujourd’hui cette appellation, c’est grâce à lui. La pratique s’est répandue et est désormais monnaie courante. « Il a été le premier à voir l’opportunité de vendre les droits d’appellation d’une infrastructure, ce qui était un atout pour l’entreprise [partenaire] », constate Jeanie Buss.

Pour la petite anecdote, l’ancien propriétaire des Lakers avait soumis cette idée à l’un de ses amis, travaillant dans une grande banque américaine lorsqu’ils assistaient à une course hippique.

Soucieux de l’image de son équipe, celle-ci devait, pour Jerry Buss, être capable de divertir tout en gagnant.

D’après Stu Lantz, ancien joueur des Angelenos, « il était un visionnaire incroyable. Le Dr. Buss a vu les Lakers devenir quelque chose, avec davantage une valeur divertissante qu’une simple valeur sportive, et la Ligue a adopté, à un degré plus important, cette même mentalité. Il a été le premier à voir la valeur de divertissement que pouvait avoir cette ligue ».

Ce n’est donc pas un hasard si Jerry Buss est également à l’origine de l’apparition des « pom-pom girls » en NBA.

Développer la marque Lakers

Littéralement fan, pour ne pas dire amoureux, de cette équipe, Jerry Buss avait toujours souhaité la posséder. Une fois arrivé au sommet de la pyramide californienne, il a donc tout fait pour développer la « marque Lakers ».

Magic Johnson, son joueur phare des années 1980, dont il était très proche, évoque ses souvenirs à ce propos. « La première fois qu’il s’est assis avec moi, en 1979, il a dit : ‘Je veux faire des Lakers un nom familier’. Au fond de lui, il voulait le Showtime. Et c’est ce que lui, ce que nous avons créé. [Laker Band]. Laker Girls. Plus tard, Dancing Barry. C’est devenu un événement. C’était sa vision. Il y avait pensé. Cela ne s’est pas simplement produit. Il était dans l’industrie du divertissement. Ce n’était pas un accident, et la marque des Lakers a explosé. […] Il a conclu des accords qui étaient inconnus à l’époque et j’en ai été témoin ».

Apprécié et respecté de tous ceux qui ont joué et travaillé pour lui, Jerry Buss aura donc marqué son temps et les générations suivantes, laissant un souvenir impérissable. Et si la NBA est telle quelle aujourd’hui, c’est-à-dire orientée vers le divertissement et toujours plus populaire, il n’y est certainement pas étranger.

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