Si Nate McMillan expliquait qu’il était en contact avec ses joueurs pendant cette période de confinement, la franchise de l’Indiana a lancé une initiative sympathique en faisant appel à une de ses légendes, Rik Smits.
Le pivot néerlandais, ancien All-Star et fidèle aux Pacers durant 12 saisons jusqu’à une finale perdue face aux Lakers de Shaq & Kobe, a répondu aux questions des internautes sur le compte Twitter des Pacers.
Le « Dunking Dutchman » est revenu sur ses souvenirs les plus impérissables en rappelant plusieurs noms bien connus des férus de la balle orange, tels Hakeem Olajuwon, Manute Bol et même Nikos Galis. Morceaux choisis…
« Le Madison Square Garden était la salle la plus intimidante »
Pendant le confinement ? Je m’entretiens, je fais un peu de muscu et je joue même encore un peu au basket. Sinon, je passe du temps avec ma famille. J’ai le temps de m’adonner à mon loisir, la restauration de motos. En ce moment, j’ai environ 70 motos. Ma préférée est une KTM 500 de 2019. Sinon, je fais un peu de yoga à la maison et quand je peux, un peu de moto.
Meilleur souvenir en tant que Pacer ? C’est difficile d’en garder un seul. La Draft, la sélection dans l’équipe All-Star, le tir de la gagne contre Orlando (en finale de conférence 1995), et notre parcours jusqu’en finale (en 2000) sont ceux qui me viennent en premier.
Meilleur souvenir du All-Star ? C’était clairement un des meilleurs moments de ma carrière. J’ai pris énormément de plaisir à vivre ça avec Reggie et le coaching staff aussi. C’est un truc que je n’oublierai jamais.
Meilleur souvenir de road trip NBA ? À Miami, on a fait une sortie de pêche en haute mer avec toute l’équipe. C’était probablement le souvenir le plus mémorable.
La plus grosse rivalité ? Les New York Knicks. C’était toujours sympa car il y avait beaucoup de buzz autour de ces matchs. C’était une grosse rivalité et elle n’avait rien d’amical.
L’adversaire le plus intenable ? Hakeem Olajuwon. Il était plus rapide que moi et il avait tout un arsenal de mouvements. Un premier pas très rapide, il était très difficile à tenir.
La salle la plus bruyante ? Il n’y avait pas de salle plus bruyante que la nôtre à domicile, mais je dirais que le Madison Square Garden était la salle la plus intimidante.
« Nikos Galis était tout simplement incroyable »
Le joueur hors NBA qui vous a le plus marqué ? Nikos Galis, un joueur grec. J’ai joué face à lui dans un championnat d’Europe (ndlr : en 1987, Galis termine avec l’or, le MVP et 37 points de moyenne), et il était tout simplement incroyable.
Le meilleur joueur européen en NBA ? Je dirais Dirk Nowitzki, mais il y a beaucoup de jeunes joueurs européens très prometteurs en ce moment.
Votre joueur préféré des Pacers actuels ? Domas (Sabonis). J’adore voir sa ténacité, sa rage, ses passes et ses rebonds. Il est phénoménal au poste bas, et j’adore ça, le poste bas. Je pense que son tir extérieur va encore s’améliorer avec le travail qu’il y met.
Le joueur que vous aimiez affronter ? J’aimais toujours jouer contre Manute Bol. J’aimais jouer contre des gars plus grands que moi et essayer de contrer leurs tirs. C’était vraiment plaisant de jouer contre lui car c’était un blagueur, donc on passait toujours un bon moment face à lui.
Le joueur actuel qui te ressemble ? Je dirais Porzingis parce qu’on a la taille et un jeu similaires. Il prend beaucoup plus de tirs à 3-points que je ne le faisais, mais c’est comme ça que le jeu évolue. J’aurais pu jouer à cette époque aussi… si je peux réussir à éviter les fautes rapides !
Une dernière pour la route : coupe rasé de près ou mulet ? Je vais le dire comme ça : tout était mieux que le look boule à zéro !
Le tir de la gagne face à Orlando en playoffs 95
Un mix sur sa glorieuse carrière