Retraité depuis moins d’un an, Tony Parker n’a pas eu le temps de se reposer : l’ancien meneur de jeu des Spurs jongle entre ses différentes activités, des bureaux de l’ASVEL, club dont il est président et actionnaire majoritaire, à Villard-Corrençon, où il a acheté une station de ski avec Nicolas Batum, en passant par Seattle, où il co-détient l’équipe de football féminine, et San Antonio, d’où il travaille pour la société de conseils financiers NorthRock X.
Même si ses fonctions sont amenées à grandir à Lyon puisque Jean-Michel Aulas a exprimé son désir de lui donner les rênes d’OL Groupe quand il partira à la retraite, TP n’envisage pas de déménager.« J’ai prévu de rester aux États-Unis. J’adore les États-Unis, je vis ici depuis 20 ans, et voyager ne m’intéresse pas » explique-il à The Undefeated, évoquant un projet bien présent dans son esprit pour justifier un peu plus sa présence sur le sol américain : « Le but ultime est de posséder un jour une franchise NBA. Je sais que nous avons de grands rêves avec OL Groupe. » Une déclaration qui survient alors que les Spurs cherchent à céder des parts.
Un club très, très fermé
L’ancien MVP des Finals assure que le projet est en discussion, mais il est conscient que celui-ci représente une montagne sur le plan financier : la moindre franchise est maintenant valorisée à 1 milliard de dollars minimum !
« Pour le moment, nous avons des objectifs différents, mais dans cinq à dix ans… Je suis le genre de personne qui rêve toujours en grand. J’ai déjà eu des discussions avec le président de notre club de football à ce sujet. »
Sans doute avant que le gouvernement français ne décide de la fin de la saison de Ligue 1, qui a balayé les espoirs européens des Gones et les millions d’euros qui vont avec…
Mais Tony Parker s’accrochera à ce rêve d’entrer dans le club très fermé des anciens joueurs propriétaires ou actionnaires de franchises NBA. Actuellement, seul Michael Jordan à Charlotte est propriétaire d’une franchise NBA. Grant Hill à Atlanta et Shaquille O’Neal à Sacramento ne sont qu’actionnaires minoritaires.
Ont également fait partie de la liste par le passé Jason Kidd chez les Nets ou Magic Johnson à Los Angeles. Quant à Kevin Garnett, il rêvait de s’offrir des parts des Wolves mais la mort de Flip Saunders a mis fin à son projet, le propriétaire Glen Taylor n’étant pas prêt à lui céder une partie du club au rabais.