Possiblement dans le Top 5 de la prochaine Draft, le prospect du Maccabi Tel-Aviv Deni Avdija a confié ses quelques appréhensions à son coéquipier Omri Casspi à l’idée de quitter son pays natal pour rejoindre les Etats-Unis.
« Cette Draft, et penser à cette opportunité de jouer dans la meilleure ligue du monde, c’est super. Mais je dois te dire que c’est dur d’un autre côté, parce que je pense à chez moi, où j’ai grandi, là où sont mes amis, ma famille. Ce n’est pas un ajustement facile de soudainement bouger vers un autre pays. C’est quelque chose qui fait peur », a-t-il déclaré lors d’un entretien entre les deux joueurs
La présence primordiale de la famille
International israélien et fort d’une expérience de dix ans en NBA, Omri Casspi a livré son point de vue sur la question, confirmant à son jeune coéquipier de l’importance d’être bien entouré.
« J’ai été drafté en 2009, à 21 ans, et à cette époque, mon grand frère a mis sa vie entre parenthèses pour me suivre et me soutenir. Il a été avec moi pendant les deux ou trois premières années, pour l’arrivée au États-Unis, trouver un appartement, venir me chercher après l’entraînement », a-t-il énuméré.
Deni Avdija a ainsi indiqué que ses parents allaient l’accompagner, estimant qu’il était à ses yeux « crucial d’avoir un membre de sa famille à ses côtés pendant les moments difficiles jusqu’à ce qu’on finisse par s’adapter ».
Même s’il aura donc à réussir son adaptation, Deni Avdija estime avoir d’autres atouts par rapport à ses camarades de classe, comme son expérience pour un joueur de son âge, son année en en Euroleague, au-delà de sa capacité à jouer à plusieurs postes.
« Je sais que ce n’est pas comparable, mais je pense que j’ai traversé beaucoup de choses que n’ont pas vécu les autres joueurs de la Draft, » poursuit-il. « J’ai connu l’expérience de jouer avec des gars au plus haut niveau, être avec des pros et me mesurer à eux. Je n’y ai pas toujours survécu, mais j’ai aimé ça ».