Il fallait s’y attendre. Au fil des années, les annonces en amont de la sortie du nouveau NBA 2K sont de moins en moins nombreuses. Cette fois, l’éditeur a même fait l’impasse sur les traditionnelles conférences de presse qui présentaient les grandes innovations de son nouvel opus. Une économie logique, tant NBA 2K21 n’a pas grand-chose à apporter. Par le passé, les détracteurs de la licence se moquaient parfois de ce qu’ils considéraient comme une mise à jour annuelle des effectifs. Cette année, avec une sortie en plein playoffs, la mise à jour des équipes n’est même pas encore au programme…
Modes de jeu : MyTeam et c’est tout
Ne cherchez pas d’innovations dans les modes GM ou MyLeague. Il n’y en a pas. La carrière ? Oui, le quartier a changé de visage. L’histoire du prélude est classique. Vous êtes le fils d’un ancien joueur universitaire. L’histoire n’est pas particulièrement intéressante. Sans passer par le Combine ou les Summer Leagues, vous terminez en NBA. Et… plus rien. Vous n’avez plus qu’à enchaîner les matchs et vous lancer dans l’annuelle course aux VC. Une course lente pour celui qui ne souhaite pas sortir sa carte bancaire. Décourageant pour le joueur occasionnel.
Reste alors MyTeam, qui a subi les plus grosses évolutions. Des objectifs, des échanges… De quoi rapprocher le titre des mécanismes d’un FIFA Ultimate Team, avec tout ce que ça comporte sur la frustration des packs et les appels à sortir la carte bleue.
Gameplay : faux départ
Un patch moins d’une semaine après la sortie, c’est rarement un bon signe. Une des rares tentatives d’innovation de l’année était l’introduction d’une nouvelle jauge de tir. Un outil tellement difficile à prendre en main qu’un patch a rapidement été publié pour adoucir la difficulté sur les niveaux Rookie, Pro et All-Star. Au moins, les pourcentages d’adresse deviennent plus réalistes.
Pour le reste, les changements sont minimes ou imperceptibles pour le joueur lambda. Les amateurs de alley-oop et d’interceptions vont encore se régaler. La défense reste aussi solide que l’an dernier.
Verdict : une cuvée plus qu’oubliable
On commence à ne plus vraiment se souvenir de la dernière fois où le test d’une nouvelle édition de 2K apportait des surprises. En attendant les consoles de nouvelle génération, celui qui était il y a quelques années le titre sportif le plus innovant commence à faire sérieusement du surplace. Si vous comptez acheter une des nouvelles consoles, vous pouvez attendre la version next-gen avec Zion Williamson en couverture.
Toujours aussi propre en terme de basket, le titre de Take-Two continue de se perdre dans la course à la monnaie virtuelle, qui infeste les rares modes de jeu qui ont droit à des évolutions. Pour les vétérans des franchises dirigées au long court, difficile de voir un intérêt dans l’achat de 2K21.
PRIX
Edition Standard (Damian Lillard) : 69,99 euros pour PS4, Xbox One et Switch
Edition next-gen (Zion Williamson) : 74,99 euros pour PS5 et Xbox Series X
Edition Mamba Forever (Kobe Bryant) : 99,99 euros pour PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series X et Switch