Pariez en ligne avec Unibet
  • MIA3.85CLE1.27Pariez
  • GOL1.56HOU2.38Pariez
  • 100€ offertsLa suite →

Le guide complet de la « free agency » NBA 2024 : salaires, contrats, clauses…

NBA – Horaires, dates, lexique, salaires… Dans la nuit de dimanche à lundi, à minuit, la « free agency » NBA 2024 ouvre ses portes.

free agency 2024

Ce 30 juin, à 18h00 aux Etats-Unis, et donc minuit en France, la « free agency » ouvre ses portes, et comme chaque année, on va vivre deux à trois journées complètement folles, avec des signatures dans tous les sens, et sans doute des échanges. Cela a même commencé depuis quelques jours puisque le « mercato » s’effectue désormais en deux étapes. Les « free agents » peuvent discuter avec leurs propres franchises depuis la fin des Finals. Ce qui a permis à Pascal Siakam et Malik Monk de déjà prolonger.

Comme chaque année, de nombreuses stars se retrouvent sans contrat, et cette année, il y a par exemple Klay Thompson, Paul George, LeBron James ou encore James Harden. Comme chaque année enfin, des échanges vont animer l’intersaison, et tous les regards se tournent vers Klay Thompson et Paul George.

Pour s’y retrouver dans les termes et les salaires, Basket USA vous livre son petit guide du mercato NBA, mais aussi une page avec tous les mouvements de l’intersaison 2024.

LES MEILLEURS FREE AGENTS

MeneursArrièresAiliersAiliers-fortsPivots

PARLEZ-VOUS FREE AGENCY ?

Free agency : période comprise entre le 30 juin 2024 et février 2025. Elle permet aux franchises NBA de recruter des joueurs libres de tout contrat, mais aussi de procéder à des échanges. Dès dimanche soir, il faut s’attendre à une multitude de signatures de joueurs en fin de contrat, et généralement, les plus gros free agents sont signés très rapidement, souvent dès les premières minutes de l’ouverture du marché des transferts.

Salary cap : c’est la masse salariale définie par la NBA. Pour la saison à venir, elle sera de 179 millions de dollars, mais les franchises NBA ont la possibilité de la dépasser lorsqu’elles prolongent leurs propres joueurs ou via des « exceptions ».

Luxury tax : en NBA, le salary cap n’est pas strict, et la NBA autorise les franchises les plus riches à dépasser le seuil fixé avec une marge de tolérance d’environ 20%. En l’occurrence, cette année, les franchises peuvent dépenser jusqu’à 190 millions de dollars. Ensuite, pour chaque dollar dépensé au-dessus de ce plafond, les franchises doivent verser la « luxury tax » à la NBA. A partir de cette année, cette taxe est beaucoup plus punitive, et si des équipes dépassent trop la « luxury tax », la NBA a mis en place des seuils avec des sanctions comme l’impossibilité d’effectuer des « sign-and-trade », de se placer sur des joueurs qui ont négocié un « buy-out » ou de transférer des choix de Draft.

Cap hold : c’est la « trace » qu’occupe un joueur dans la masse salariale. Même si un joueur n’est plus sous contrat avec une équipe au 31 juillet, il peut compter virtuellement dans la masse salariale au moment de l’ouverture du marché. Cette trace a été conçue pour empêcher qu’une franchise libère tous ses joueurs afin de signer les free agents des autres équipes avant, ensuite, de re-signer les siens grâce à leurs « Bird Rights », quitte à dépasser le cap.

Larry Bird Exception : règle qui permet à n’importe quelle franchise de dépasser le salary cap lorsqu’elle prolonge l’un de ses joueurs. Les Raptors ou les Mavericks peuvent donc faire exploser leur masse salariale en prolongeant Fred VanVleet ou Kyrie Irving.

Mid-level exception : enveloppe de 12,9 millions de dollars dont disposent pour recruter toutes les franchises NBA qui ne payent pas de luxury tax. Elles peuvent l’utiliser sur un ou plusieurs joueurs. Une équipe qui doit payer la luxury tax dispose seulement de 5.2 millions.

Minimum Salary Exception : chaque année, chaque franchise a la possibilité de signer autant de joueurs qu’elle le souhaite pour le salaire minimum. Plus un joueur est ancien, plus il touchera un salaire élevé. Certains vétérans, en manque de titre, choisissent cette option.

Moratorium : moratoire fixé par la NBA entre le début de la free agency et la date officielle des signatures. Depuis 2016, et suite au volte-face de DeAndre Jordan avec Dallas, la NBA et le syndicat des joueurs ont réduit cette durée à 6 jours, et non 11 comme auparavant. Chaque signature annoncée dimanche ne sera officielle que dans une semaine, soit samedi prochain.

Offer sheet : un free agent protégé par sa franchise a la possibilité d’accepter une proposition extérieure. C’est ce qu’on appelle une « offer sheet ». Sa franchise a alors 48 heures pour s’aligner, et ainsi le conserver. Cette saison, un joueur comme Obi Toppin pourra signer une « offer sheet », et Indiana pourra s’aligner dessus si l’équipe souhaite le conserver.

Opt-in : c’est le fait d’activer une clause pour prolonger un contrat. Comme par exemple Russell Westbrook ou D’Angelo Russell qui ont choisi de ne pas tester le marché.

Opt-out : c’est le fait d’activer une clause pour se libérer d’un contrat. C’est ce qu’ont fait Paul George et LeBron James.

Qualifying offer : proposition faite par une franchise à l’un de ses joueurs lors de sa dernière année de contrat de rookie. Basée sur son ancien salaire, cette offre permet d’en faire un « free agent protégé » et de s’aligner sur n’importe quelle offre faite au joueur par une autre franchise. Si le joueur signe ensuite cette qualifying offer, il est automatiquement libre la saison prochaine, et son équipe ne pourra plus alors s’aligner sur une offre pour le conserver.

Restricted : en français, nous le traduisons par « protégé » à Basket USA. Un adjectif employé pour signifier qu’un joueur libre dépend tout de même de son équipe puisqu’elle peut s’aligner sur n’importe quelle offre (voir « offer sheet ») qui lui sera faite. Cette saison, Isaac Okoro ou Obi Toppin sont des « restricted » free agent (RFA).

Team Option : c’est l’équivalent des clauses « opt-in » et « opt-out » mais pour les équipes. Grâce à ce type de clause, une franchise peut se séparer d’un joueur et en faire un free agent. À l’inverse, elles peuvent aussi activer cette clause pour éviter qu’un joueur ne soit free agent. Cette année, les Pistons ont fait jouer leur « team option » pour se séparer d’Evan Fournier.

Unrestricted : c’est l’inverse de « restricted », et on le traduit par « non protégé ». Cela signifie que le joueur est libre de signer où il veut, sans que sa franchise puisse s’aligner sur une offre extérieure. C’est le cas cette année de Klay Thompson ou Paul George par exemple

Sign-and-trade : opération qui consiste à signer un de ses free agents pour ensuite le transférer. Certaines franchises utilisent ce système pour éviter de voir partir un de leurs joueurs sans aucune compensation. Ce sera peut-être le cas de Klay Thompson s’il souhaite quitter les Warriors.

Trade : c’est un échange, classique. Comme celui entre les Hawks et les Pelicans, autour de Dejounte Murray.

QUELS SONT LES SALAIRES MAXIMUM ?

Prolongation de contrat (jusqu’à cinq ans de contrat, avec une hausse de 8% par an)

– Moins de sept ans d’expérience : 35.2 millions de dollars la première année (max : 204.4 millions sur cinq ans)
– De 7 à 9 ans d’expérience : 42.3 millions de dollars la première année (max : 245.3 millions sur cinq ans)
– Dix ans et plus : 49.3 millions de dollars la première année (max : 286,2 millions sur cinq ans)

Signature dans une nouvelle équipe (jusqu’à quatre ans de contrat, avec une hausse de 5% par an)

– Moins de sept ans d’expérience : 35.2 millions de dollars la première année (max : 151.6 millions sur quatre ans)
– De 7 à 9 ans d’expérience :42.3 millions de dollars la première année (max : 181.8 millions sur quatre ans)
– Dix ans et plus : 49.3 millions de dollars la première année (max : 212.2 millions sur quatre ans)

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités