À seulement 19 ans, Anthony Edwards possède déjà une histoire personnelle mouvementée, marquée par les décès à quelques mois d’intervalle de sa mère et de sa grand-mère, lorsqu’il avait 14 ans. Deux membres de sa famille essentiels pour lui puisqu’elles l’ont toutes deux encouragé à devenir l’athlète qu’il est aujourd’hui.
Ces événements tragiques ont forcément changé le joueur et surtout la personne qu’il est devenu. À tel point qu’il en faut beaucoup pour gagner la confiance du natif d’Atlanta et tirer, ainsi, le meilleur de lui.
« Je ne suis pas facile d’accès », confie-t-il au Star Tribune. « La principale qualité que je recherche est la loyauté parce que je suis moi-même quelqu’un de très loyal. Lorsque vous me montrez de la loyauté, nous pouvons commencer à bâtir une relation. Et j’ai la sensation que je vais faire confiance à ces gars-là, quand je vais les connaître. Ils sont tout simplement cools et décontractés. [Ryan Saunders] et Gersson [Rosas] possèdent de l’énergie. Ils m’ont donné l’impression que je pourrais devenir le meilleur joueur de l’histoire du basket. »
Malgré les incertitudes liées notamment à son amour pour ce sport, son QI basket ou sa faculté à se forger un tir fiable et régulier, Anthony Edwards est considéré comme un joueur pouvant, à terme, aider les Wolves à franchir un cap et compter parmi les franchises en vogue de la conférence Ouest.
Un travailleur à la personnalité attachante
Tom Crean, coach de l’université de Georgia, ne doute en tout cas pas des compétences de celui que l’on surnomme « Ant-Man ». D’après lui, même s’il doit encore se développer, son ancien petit protégé est humainement et sportivement rempli de qualités, qui lui permettront d’aller loin.
« Il a une personnalité contagieuse, les gens veulent être autour de lui. Doit-il encore grandir ? Absolument. Doit-il travailler en passant par des erreurs ? Absolument. A-t-il encore beaucoup à apprendre ? Ça ne fait aucun doute. Mais il n’a que 19 ans, il possède un grand cœur et une immense empathie. […] Après, est-ce qu’il aime être assis à regarder du basket pendant trois ou quatre heures ? Probablement pas. Mais vous seriez surpris d’observer que peu de jeunes le font vraiment. Maintenant, est-ce qu’il aime jouer pendant trois ou quatre heures ? Ça, c’est sûr, et je préfère avoir quelqu’un comme ça, qui travaille à la salle. »
Au moment de la sélection d’Anthony Edwards, Tom Crean était d’ailleurs ravi qu’il atterrisse au sein d’une équipe comme celle de Minneapolis, coachée par Ryan Saunders. Un jeune entraîneur pédagogue, proche de ce qui se fait en NCAA, et qui devrait logiquement coller à la personnalité du premier choix de la dernière Draft.
« Ryan [Saunders] est quelqu’un qui dispose d’une approche pratique et je pense que c’est exactement ce dont [Anthony] a besoin. Il a besoin de quelqu’un qui va s’investir pleinement dans la relation. Souvent, ce qui arrive, c’est que vous voyez un joueur, vous lui donnez quelques trucs et vous continuez votre chemin. Mais Anthony a besoin de davantage. »
Se sentir partie intégrante du projet Wolves
Parmi les personnes ayant contribué à la séduction du rookie, il y a eu Gersson Rosas, le président de Minnesota. À l’instar de plusieurs dirigeants de la franchise, il s’est évertué à poser les fondations de cette relation naissante, basée sur la confiance. En impressionnant et intégrant autant que possible le 1er choix au projet local.
« L’attention du moindre détail est quelque chose auquel il n’avait jamais été confronté », explique le patron des Wolves. « Il a quitté notre réunion en se disant que personne ne l’avait jamais abordé avec lui, c’était inédit. Notre staff a effectué un travail incroyable en exposant [aux prospects] qui ils étaient en tant que joueurs mais également en tant que personnes. Tout en évoquant la façon dont nous les voyions s’intégrer dans notre organisation, sur et en dehors des parquets. Ça l’a vraiment submergé et impressionné. »
Une stratégie qui a plutôt bien fonctionné car Anthony Edwards s’est immédiatement senti dans une situation confortable, semblable à celle qu’il avait connu juste avant d’arriver en NCAA.
« La seule chose que je puisse dire et que j’ai trouvé incroyable, à propos de ce qu’ils m’ont apporté, est en lien avec la façon dont ils me voient à l’avenir et je pense que c’était la chose la plus importante. Ça ressemblait un peu à un recrutement universitaire et c’est ce qui m’a permis d’être encore plus confiant parce qu’ils faisaient une sorte de recrutement universitaire. »
Tirs | Rebonds | |||||||||||||
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Joueurs | MJ | Min | Tirs | 3pts | LF | Off | Def | Tot | Pd | Bp | Int | Ct | Fte | Pts |
Anthony Edwards | 4 | 39.2 | 45.6 | 41.5 | 64.0 | 0.3 | 6.0 | 6.3 | 3.5 | 4.0 | 0.5 | 0.5 | 2.8 | 30.0 |
Julius Randle | 4 | 35.0 | 60.7 | 62.5 | 71.4 | 2.0 | 5.5 | 7.5 | 5.0 | 3.0 | 0.5 | 0.0 | 3.0 | 23.3 |
Naz Reid | 4 | 24.9 | 51.5 | 44.4 | 100.0 | 0.5 | 7.0 | 7.5 | 1.8 | 2.0 | 0.3 | 0.3 | 2.0 | 13.8 |
Rudy Gobert | 4 | 35.0 | 60.9 | 0.0 | 66.7 | 2.5 | 8.8 | 11.3 | 1.3 | 1.8 | 0.8 | 1.3 | 3.5 | 9.5 |
Nickeil Alexander-walker | 4 | 21.8 | 61.9 | 66.7 | 50.0 | 0.8 | 1.5 | 2.3 | 2.3 | 1.0 | 0.3 | 0.0 | 1.0 | 9.5 |
Donte Divincenzo | 4 | 27.0 | 31.0 | 26.7 | 66.7 | 0.5 | 1.5 | 2.0 | 3.3 | 1.5 | 1.3 | 0.0 | 1.8 | 9.5 |
Jaden Mcdaniels | 4 | 27.9 | 45.5 | 18.2 | 100.0 | 1.5 | 1.3 | 2.8 | 2.5 | 1.3 | 0.5 | 0.8 | 3.3 | 8.5 |
Mike Conley | 4 | 23.8 | 22.6 | 27.3 | 100.0 | 1.3 | 2.0 | 3.3 | 4.5 | 1.5 | 1.3 | 0.5 | 2.0 | 7.5 |
Joe Ingles | 4 | 5.4 | 0.0 | 0.0 | 0.0 | 0.3 | 0.0 | 0.3 | 1.8 | 0.0 | 0.0 | 0.0 | 1.3 | 0.0 |