S’il y a bien une franchise qui a profité des maillots « City Edition », c’est le Heat. Avec sa tenue « Vice », imaginée depuis la saison 2017/18, la franchise floridienne a gagné les cœurs.
Saison après saison, la réussite n’a jamais été démentie et les chiffres de ventes sont même impressionnants.
La preuve : en 2017/18, Miami avait vendu plus de maillots « Vice » que l’ensemble des 29 autres équipes de la ligue pour leur propre « City Edition ». Encore mieux : en quatre saisons, les maillots « Vice » (245 000 exemplaires vendus) ont explosé les compteurs de l’époque du « Big Three » avec LeBron James, Dwyane Wade et Chris Bosh entre 2010 et 2014 (190 000 maillots) !
Pourtant, comme nous l’apprend The Undefeated, ce jeudi soir pour la réception des Sixers, le Heat va les porter pour la dernière fois car la franchise veut prendre une nouvelle direction esthétique. Mais pourquoi ainsi décider de tuer la poule aux œufs d’or (plus de 25 millions de dollars de revenue) ?
« Énormément de gens me demandent pourquoi on ne fait pas des maillots Vice une tenue permanente », raconte Michael McCullough, le responsable du marketing à Miami. « Ces conversations existent en interne, je ne vais pas mentir, et elles vont continuer. C’est une décision importante car on parle de l’identité visuelle d’une marque, d’une équipe qui a 30 ans d’histoire. Les fondations de cette franchise sont le rouge, le noir et le blanc. On a gagné notre premier titre en rouge, et ce maillot a une tradition. »
On ne peut pas écarter non plus un manque d’idées ou de renouvellement qui risquerait de guetter la franchise, ce qui pourrait provoquer un désintérêt des fans et la perte définitive du filon. En quatre saisons, on a vu défiler les « Vice Nights », « Sunset Vice », « ViceWave », « ViceVersa »…
Un membre du Heat le dit d’ailleurs : « On veut qu’ils manquent aux gens ». Il sera alors toujours intéressant de les ressortir de temps en temps, pour recréer de l’engouement, et éviter l’épuisement.