Entraîneur du G-League Ignite, Brian Shaw a été invité à s’exprimer sur le joueur qu’il a dirigé attendu le plus haut lors de la prochaine Draft : Jalen Green. Et pour le triple champion NBA (2000-2002), l’arrière est spécial.
« J’ai côtoyé de très, très bons joueurs qui sont arrivés dans la ligue à son âge. Évidemment, j’ai joué et j’ai coaché Kobe Bryant. J’ai aidé Paul George en tant que coach quand il était à Indiana et qu’il est arrivé en NBA. Andrew Bynum est venu aux Lakers directement du lycée. Il y avait Brandon Ingram, Lonzo Ball et d’autres gars aux Lakers », explique-t-il ainsi dans le podcast Bull & Fox. « Ce sont des joueurs spéciaux, qui ont ce « truc » dont les gens parlent. Il (Jalen Green) a ce « truc ». Il a cette capacité à trouver des solutions sur le moment. Il a cette mentalité, cette compétitivité et il veut gagner dans tous les domaines. Quand on faisait des suicides ou des exercices de course à l’entraînement, il éclatait tout le monde. Il voulait non seulement gagner, mais surtout que personne ne finisse près de lui. Chaque exercice de shoot, chaque jeu de cartes ou de dominos, tout ce qu’on faisait hors du terrain, il voulait gagner. Il a cette mentalité. »
Une soif d’apprendre et de progresser
Évidemment, avant la Draft, c’est un peu le jeu pour les différents entraîneurs de vanter les mérites de leurs poulains respectifs mais Brian Shaw pense qu’avec ses « qualités athlétiques naturelles », Jalen Green n’a rien à envier aux autres jeunes joueurs attendus très haut, comme Cade Cunningham, Evan Mobley ou Jalen Suggs.
« Comme la plupart des jeunes joueurs, surtout les arrières, qui arrivent dans la ligue, il a eu des difficultés », explique-t-il sur les débuts délicats de Jalen Green en G-League. « Il n’a pas fait exception quand on a débuté. Il a dû comprendre comment négocier le pick-and-roll. C’est une grosse partie du jeu désormais. En défense individuelle, il peut bouger ses pieds, se déplacer latéralement pour rester devant son joueur en un-contre-un mais il a eu du mal pour venir contester son joueur ou sur les écrans. Et puis, s’il défendait sur un shooteur loin du ballon, il a dû comprendre comment aider et reprendre sur un shooteur dangereux. »
Mais au final, Jalen Green a tourné à 17.9 points (46% de réussite dont 37% de loin), 4.1 rebonds et 2.8 passes de moyenne sur ses 15 matchs en G-League, trouvant ses repères petit à petit.
« Comme je l’ai dit, il étudie le jeu et il a la capacité à comprendre les choses. Il savait qu’il devait travailler sur ça donc il a demandé des vidéos de différents gars, et comment il pouvait défendre. On avait un très bon assistant vidéo qui a pu monter des séquences de gars comme Tony Allen, Bruce Bowen ou Gary Payton, de très bons défenseurs individuels mais également de très bons défenseurs globaux, qui avait différents niveaux de défense en terme physique, qui comprenaient les angles et qui avaient une bonne technique globale. »