Attendu dans le Top 3 de la prochaine Draft, et pourquoi pas à Houston où beaucoup le voient déjà faire équipe avec Kevin Porter Jr. pour relancer les Rockets, Jalen Green (1m96, 19 ans) vise lui carrément la première place.
Après une saison en G-League, ou plus précisément un gros mois de compétition dans la « bulle » d’Orlando, bouclée à 18 points à 46% aux tirs dont 36% à 3-points, plus 4 rebonds, 3 passes, 3 balles perdues en 32 minutes, il assure effectivement qu’il est le meilleur joueur de cette cuvée à venir.
« Il a toujours voulu être le numéro 1 »
« Je suis le meilleur prospect de la Draft parce que je ne suis pas allé à l’université. J’ai joué contre des hommes mûrs, dont certains jouent encore actuellement en NBA. J’ai fait une belle saison. Je pense que je suis le meilleur joueur de la Draft, c’est sûr. »
Comme Cade Cunningham, l’autre grand prétendant au premier choix (même si Evan Mobley peut avoir son mot à dire), Jalen Green est un combo-guard qui peut tout faire balle en main, créer pour lui ou pour ses partenaires, filer au cercle ou sanctionner au tir. Il veut cependant se distinguer de la concurrence par son mental d’acier, sa volonté de fer et sa compétitivité. Le truc en plus.
« Il a toujours voulu être le numéro 1 », confirmait récemment son coach au lycée, Brad Roznovosky, dans The Athletic. « Il veut être comparé à Kobe. Si vous le lui demandez aujourd’hui, il vous dira que vous êtes fou si vous ne le prenez pas en n°1 [à la Draft]. »
Il faut dire qu’avec sa facilité offensive et ses qualités athlétiques, Jalen Green a tout pour briller en NBA. En toutcas, il se sent d’autant plus prêt qu’il a choisi la voie de la G-League.
« C’était une super expérience. J’ai mis du temps à bien me lancer mais globalement, je me mettrais un B », explique-t-il dans une longue session vidéo en compagnie de Mike Schmitz d’ESPN. « Il y a eu beaucoup de hauts et de bas car c’était tout nouveau. Mais je pense avoir bien répondu mentalement. C’était une bonne expérience pour moi. J’ai beaucoup appris et j’ai pu avoir un bon ressenti de ce que serait le jeu en NBA. »
« On essaie de se préparer à tout, de tous les côtés »
Gentiment chambré sur ses choix capillaires par son coéquipier Bobby Brown, le meneur vétéran passé par la Chine, l’Europe et la NBA, Jalen Green est un nouvelle illustration que l’habit ne fait pas le moine. Ne vous fiez pas aux apparences, le gamin est un dur à cuire !
« Oui, ils ont l’histoire à l’envers… Ils croient que je suis un beau gosse qui joue au basket, un mec de Californie qui est soft, j’entends ce genre de trucs tout le temps. Mais tout ça n’est pas important quand on entre sur le terrain. Je suis un compétiteur. Ça me vient de tout ce que j’ai eu à traverser pour en arriver là, tout le travail que j’ai fait, tous les sacrifices que j’ai dû faire. J’ai bien observé ce que faisaient Jordan et Kobe, dans leur jeu, leurs entraînements, et tout ce qu’ils ont fait dans la vie en général. Ils disent toujours qu’ils se donnent à fond. J’ai regardé « The Last Dance » deux fois. C’était énorme. Michael Jordan était un fou. Mais Kobe aussi. Il était tout le temps à la salle, chaque jour, pendant toutes ces années. J’essaie de faire la même chose, je m’enferme à la salle pour des grosses séances de 4h. Et c’est ce que j’ai aimé dans mon expérience de la G-League car je sais à quoi m’attendre dès mon arrivée. Ça sera simplement contre la crème de la crème. »
Évidemment inspiré par les plus grands, Jalen Green étudie aussi la NBA dans laquelle il jouera bientôt. En attaque, il a mangé du Bradley Beal récemment, mais il y a aussi du rab’ pour la défense : « Je fais beaucoup de vidéos des meilleurs défenseurs de la NBA en ce moment. Voir comment ils se positionnent et quels types de tirs on peut déclencher face à eux. On essaye de se préparer à tout, de tous les côtés. »
Plus proche de lui, Jalen Green observe également Anthony Edwards d’un œil attentif. Le jeune arrière star des Wolves vient de se blesser au camp de Team USA, mais le prospect le prend lui aussi en modèle…
« Quand il était dans ma classe d’âge, c’était une bataille entre nous. On a eu deux ou trois actions en face-à-face sur du un-contre-un au camp de Steph Curry. Mais ensuite, j’ai eu une crampe pendant le match. Et après ça, je ne l’ai plus rejoué. Il est parti en NBA. J’adore son jeu, j’ai beaucoup de respect pour son jeu. Il est très très fort, mais j’aime surtout sa mentalité. C’est un chien. Il sait qu’il est bon et il a confiance en lui. Sa capacité d’accélération est bonne mais je pense être encore plus rapide. Une fois que j’aurais pris un peu de muscle… »
https://www.youtube.com/watch?v=-6wpRvMjZaU