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Kareem Abdul-Jabbar évoque son duo avec Oscar Robertson, démarré dans le doute

NBA – À fond derrière les Bucks dans ces Finals 2021, les deux anciennes gloires de la franchise n’ont pas connu un début d’idylle des plus harmonieux à Milwaukee.

Aperçus dans les tribunes du Fiserv Forum, pour le Game 4 entre les Bucks et les Suns, Oscar Robertson et surtout Kareem Abdul-Jabbar font partie des meilleurs joueurs à avoir porté les couleurs de la franchise du Wisconsin.

D’autant plus que les deux hommes étaient les leaders de la seule équipe des Bucks ayant réussi à ramener le trophée Larry O’Brien à Milwaukee. Un sacre qui remonte au printemps 1971, à l’issue de la première saison de leur duo, débutée en avril 1970, avec l’arrivée d’Oscar Robertson en provenance des Cincinnati Royals.

Pourtant, comme raconté récemment par Kareem Abdul-Jabbar à USA Today, tout n’était pas rose lorsque cet illustre tandem a été formé. Le désormais meilleur marqueur de l’histoire de la ligue doutait, ainsi, des capacités d’un Oscar Robertson sur la pente descendante…

« N’est-il pas un peu trop vieux ? », s’interrogeait-il alors, en référence aux 32 ans du « Big O ». « C’était le meilleur joueur, le plus complet de tous, et je me posais des questions sur son âge… »

Des débuts en fanfare sur le terrain

Ces doutes rapidement mis de côté sur le terrain par Oscar Robertson lui-même (19.4 points, 5.7 rebonds et 8.2 passes par match), Kareem Abdul-Jabbar s’est ensuite attelé à porter Milwaukee tout au long de cet exercice.

Dans sa deuxième campagne NBA, « KAJ » a effectivement livré une saison pleine, compilant pas moins de 31.7 points et 16.0 rebonds de moyenne en 1970/71. Suffisant, bien sûr, pour terminer MVP et meilleur marqueur de la ligue pour la première fois de sa carrière. Quant aux Bucks, fondés trois ans plus tôt en 1968, ils avaient réussi à gagner 66 de leurs 82 rencontres disputées cette année-là (soit 80.5% de succès). Aujourd’hui encore, il s’agit tout simplement du meilleur bilan de l’histoire de la franchise du Wisconsin.

Preuve que le duo Robertson/Abdul-Jabbar pouvait fonctionner, et même très bien fonctionner. En dépit des doutes initiaux du futur sextuple MVP de la saison régulière…

« Je n’allais rien faire qui puisse mettre Oscar [Robertson] mal à l’aise ou le perturber », se souvient-il, concernant cette époque. « Il voulait jouer sur un tempo rapide. Moi, je pouvais courir suffisamment vite et bien pour le suivre. Lui, il n’avait aucun mal à me donner le ballon dans la raquette pour me laisser jouer mon jeu. »

Malheureusement, l’idylle entre Oscar Robertson et Kareem Abdul-Jabbar à Milwaukee ne va durer « que » quatre ans. Le temps que l’équipe entraînée par Larry Costello remporte 248 de ses 328 matchs de saison régulière joués entre 1970 et 1974. Et qu’elle soit championne en 1971 donc, tout en atteignant une autre fois les Finals, en 1974.

Une retraite qui entraîne un transfert…

À la retraite du « Big O » à l’été 1974, les résultats des Bucks ont ensuite chuté drastiquement, passant d’un bilan de 59 victoires et 23 défaites en 1973/74 à un bilan de 38 victoires et 44 défaites en 1974/75. À 27 ans, sentant que son histoire avec la franchise du Wisconsin arrivait en bout de course, « KAJ » a donc fini par réclamer son transfert.

Kareem Abdul-Jabbar avait ainsi exprimé sa volonté de rejoindre les Lakers, les Knicks ou les Bullets, plus à même de le mener vers la gloire. Et c’est finalement à Los Angeles qu’il s’en ira, en juin 1975.

« J’avais besoin d’aller là où je pourrais le plus m’épanouir dans ce business », avoue à ce propos la légende des Bucks. « Je ne voulais pas me retirer en ayant un sentiment d’amertume ou de quoi que ce soit d’autre. Mais Milwaukee ne m’attirait pas sur le long terme. Il était temps pour moi de m’en aller. […] Au final, [les dirigeants] m’ont donné leur parole puis ils ont trouvé le meilleur accord possible pour moi. »

Mieux encore : après avoir expressément manifesté son envie de quitter le Wisconsin, Kareem Abdul-Jabbar n’a jamais été traité en paria par les fans de Milwaukee. Contrairement à d’autres joueurs après lui…

« Les fans ont semblé avoir accepté [mon départ] », conclut-il. « C’est comme s’ils se satisfaisaient déjà que l’on ait gagné un titre. Comme moi, ils ne nous voyaient pas en remporter un autre, compte tenu de notre effectif. »

Mais 53 ans plus tard, il se pourrait toutefois que les fans des Bucks voient leur longue attente être récompensée par un nouveau titre. À condition, évidemment, que les coéquipiers de Giannis Antetokounmpo, Khris Middleton et Jrue Holiday s’imposent à deux reprises face aux Suns, lors des trois dernières rencontres de ces Finals 2021…

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