Matchs
NBA hier
Matchs
hier
BOS109
ORL100
CLE121
MIA112
HOU96
GSW80
Pariez en ligne avec Unibet
  • DET1.95NEW1.82Pariez
  • MEM3.65OKL1.27Pariez
  • 100€ offertsLa suite →

Free agency 2021 | Le Top 10 des arrières

NBA – À moins d’une semaine de l’ouverture de la « free agency », l’heure est venue de faire un point sur les meilleurs arrières présents sur le marché, cet été.

Organisée au mois de novembre, en 2020, la « free agency » retrouve cette année une programmation plus habituelle.

En 2021, elle débutera ainsi à partir du 2 août, à minuit en France (18 heures à New York). Soit trois jours, seulement, après la Draft du 29 juillet. Quant aux signatures, en raison du traditionnel moratoire, elles ne pourront pas être officialisées avant le 6 août, à 18h01 en France (12h01 à New York).

Après un état des lieux des meneurs, place au décryptage du marché des « free agents » 2021 au poste d’arrière. Et si très peu de joueurs de calibre All-Star ont l’occasion d’être libres de tout contrat, il est en revanche toujours possible de réaliser quelques jolis coups, compte tenu de la présence de plusieurs éléments solides d’une rotation NBA. Parmi lesquels un Français.

Comme souvent, la situation devrait rapidement se décanter, dès les premières signatures et/ou les premiers échanges conclus.

À noter que les montants du « salary cap » et de la « luxury tax », respectivement fixés à 112.4 et 136.6 millions de dollars en 2021-22, ont progressé de près de 3% par rapport à ceux de l’exercice 2020-21.

À lire également : le Top 10 des meneurs jeu à la « free agency » 2021

1 – DeMar DeRozan (31 ans – non protégé – San Antonio Spurs)

Statistiques en 2020-21 (saison régulière) : 21.6 points, 4.2 rebonds et 6.9 passes

Partira, partira pas ? C’est la grande interrogation qui entoure DeMar DeRozan cet été. À bientôt 32 ans, l’arrière « old-school » ne veut plus entendre parler que de réussite collective, et non d’argent ou de récompenses individuelles.

En ce sens, il semble improbable de le voir continuer l’aventure chez des Spurs en reconstruction, hors du Top 8 à l’Ouest ces deux dernières années et où il évolue depuis maintenant trois saisons.

Reste à savoir qui des Lakers, des Knicks, des Clippers et des Bulls, voire des Warriors, parviendra à récupérer le quadruple All-Star. Les dernières rumeurs évoquent effectivement un intérêt, plus ou moins prononcé et réaliste, de ces cinq équipes pour DeMar DeRozan. Il y a donc fort à parier pour que le Californien d’origine découvre prochainement la troisième franchise de sa carrière.

Quitte à ce que cet esthète du scoring, désormais en mesure d’organiser le jeu avec efficacité, ne réalise quelques concessions sur le plan financier, pour qu’une signature ou un « sign-and-trade » soit envisageable.

2 – Victor Oladipo (29 ans – non protégé – Miami Heat)

Statistiques en 2020-21 (saison régulière) : 19.8 points, 4.8 rebonds, 4.6 passes et 1.4 interception

Victor Oladipo et le Heat avancent dans le flou. Une nouvelle fois blessé au genou en avril, le même qu’il y a deux ans, juste après son arrivée à Miami, l’arrière a connu, en prime, deux franchises supplémentaires au cours de cet exercice 2020-21 : les Pacers puis les Rockets.

All-Star en 2018 et 2019, « Dipo » a visiblement perdu le fil de sa carrière, en raison de plusieurs pépins physiques majeurs. Dans ces conditions, qui va bien pouvoir offrir au MIP 2018 le juteux contrat qu’il convoite tant ? Lui, qui a déjà refusé deux (!) prolongations de contrat cette année : une avec un salaire annuel de 25 millions de dollars sur plusieurs saisons, à Indianapolis, et une de 45 millions de dollars sur deux ans, à Houston.

Désormais, Victor Oladipo va surtout devoir convaincre des dirigeants sur le plan physique, afin de leur assurer que ses qualités offensives et défensives d’antan ne sont pas (complètement) derrière lui. À Miami ou ailleurs (Dallas ?), le joueur de 29 ans n’aura donc d’autre choix que de lancer une grande opération reconquête.

3 – Evan Fournier (28 ans – non protégé – Boston Celtics)

Statistiques en 2020-21 (saison régulière) : 17.1 points, 3.0 rebonds, 3.4 passes et 1.1 interception
Statistiques en 2020-21 (playoffs) : 15.4 points, 3.6 rebonds, 1.4 passe et 1.2 interception

Le jour de paie est arrivé pour Evan Fournier. En pleine force de l’âge à 28 ans, et au sortir de la meilleure saison de sa carrière, le Français va sans doute parapher son contrat le plus lucratif, après avoir prolongé au Magic pour 85 millions de dollars sur cinq ans, en 2016. D’autant que des performances réussies avec les Bleus aux Jeux olympiques devraient jouer en sa faveur, au moment des négociations.

Finalement, il ne manque plus qu’à découvrir le nom de l’équipe au sein de laquelle évoluera Evan Fournier, de plus en plus complet offensivement et plutôt solide défensivement, dans les prochaines semaines. Arrivé chez les Celtics en cours d’année, l’arrière tricolore n’a rien laissé fuiter depuis et il n’est, ainsi, pas encore sûr de rempiler dans le Massachusetts. Même si les dirigeants de Boston clamaient le contraire, après la « trade deadline ».

Vu qu’il y a eu du mouvement dans l’organigramme des C’s entre temps, avec le remplacement de Danny Ainge par Brad Stevens à la présidence de la franchise celte, les déclarations d’hier ne sont peut-être plus d’actualité aujourd’hui. Surtout si les Celtics souhaitent disposer d’une importante souplesse financière cet été.

4 – Norman Powell (28 ans – non protégé – Portland Trail Blazers)

Statistiques en 2020-21 (saison régulière) : 18.6 points, 3.5 rebonds, 1.9 passe et 1.2 interception
Statistiques en 2020-21 (playoffs) : 17.0 points, 2.2 rebonds et 2.0 passes

En constante progression depuis son titre obtenu avec les Raptors, en 2019, Norman Powell s’est aujourd’hui imposé comme l’un des arrières/ailiers les plus rentables et efficaces de la ligue. À tel point que les Blazers n’avaient pas hésité à se séparer du prometteur Gary Trent Jr. pour s’attirer ses services, au moment de la « trade deadline ».

Le but de cet échange pour Portland étant de récupérer, en vue des playoffs, un joueur régulier et capable de contribuer efficacement des deux côtés du parquet. Avec, toutefois, le risque de le voir partir sans la moindre contrepartie l’été suivant, puisque le Californien d’origine, en quête d’un joli contrat, va pouvoir signer où il le souhaite dans les prochains jours.

Bien que les Blazers de Damian Lillard désirent le conserver à tout prix, Norman Powell n’aura assurément aucun mal à trouver un nouveau point de chute lors de cette « free agency ». S’il ne parvient pas, évidemment, à s’entendre avec les dirigeants de la franchise de l’Oregon, contractuellement parlant.

5 – Tim Hardaway Jr. (29 ans – non protégé – Dallas Mavericks)

Statistiques en 2020-21 (saison régulière) : 16.6 points, 3.3 rebonds et 1.8 passe
Statistiques en 2020-21 (playoffs) : 17.0 points, 3.3 rebonds et 1.4 passe

Après Norman Powell, un autre joueur a eu la bonne idée de briller l’année même de la fin de son contrat : Tim Hardaway Jr.

Excellent dans le sillage de Luka Doncic en playoffs, pour compenser la discrétion de Kristaps Porzingis, le désormais solide « THJ » arrive à cette intersaison avec l’envie (assumée) de faire sauter la banque et de décrocher une place de titulaire à plein temps. Que ce soit chez les Mavericks, ou ailleurs.

Néanmoins désireux de poursuivre sa carrière à Dallas, le sniper Tim Hardaway Jr. ne sera peut-être pas pour autant la priorité absolue de ses dirigeants. Eux, qui ont procédé à de nombreux changements dans leur organigramme depuis leur élimination face aux Clippers, au premier tour. Auquel cas, le scoreur fou des Mavs devra étudier d’autres pistes.

Comme celle menant, par exemple, au Heat ? Où a évolué son père entre 1996 et 2001.

6 – Gary Trent Jr. (22 ans – protégé – Toronto Raptors)

Statistiques en 2020-21 (saison régulière) : 15.3 points, 2.6 rebonds et 1.4 passe

Gary Trent Jr. n’aura pas vraiment son destin entre les mains, puisque ce sont les Raptors qui décideront, ou non, de le conserver. « Free agent » logiquement protégé par ses dirigeants, le jeune arrière (22 ans) devrait cependant, et sauf improbable retournement de situation, être prolongé par Toronto. Une franchise qui a beaucoup misé sur lui récemment, en se séparant de Norman Powell pour le faire venir, à la dernière « trade deadline ».

Shooteur de qualité, capable d’impressionnants cartons au scoring et à 3-points quand il se trouve en confiance et dans un grand soir, l’ancien talent des Blazers va très probablement tenter de franchir un cap au Canada, en progressant notamment défensivement, dans son arsenal offensif et dans le maniement du ballon. D’autant que, là-bas, une place de titulaire est envisageable, aux côtés de Fred VanVleet et OG Anunoby sur les extérieurs. L’endroit idéal pour exploser ?

7 – Josh Richardson (27 ans – player option – Dallas Mavericks)

Statistiques en 2020-21 (saison régulière) : 12.1 points, 3.3 rebonds et 2.6 passes
Statistiques en 2020-21 (playoffs) : 4.9 points, 1.6 rebond et 0.7 passe

À l’inverse de son coéquipier Tim Hardaway Jr., Josh Richardson n’a pas profité des derniers playoffs pour faire gonfler le salaire auquel il pourrait potentiellement prétendre cet été. Dans ces conditions, pourquoi ne pas imaginer continuer à Dallas celui qui devient de moins en moins fiable offensivement, au fil du temps ? Bénéficiaire d’une « player option », il serait ainsi préférable pour l’arrière de 27 ans de l’accepter, pour mieux retrouver des couleurs chez les Mavs, la saison prochaine.

Dans le cas contraire, même si ses prédispositions défensives et ses qualités offensives (certes de moins en moins tranchants) risquent, probablement, de l’aider à séduire une nouvelle équipe, rien n’indique qu’une franchise sera prête à payer Josh Richardson plus de 11.6 millions de dollars par an. Autrement dit le montant de sa « player option » chez les Mavericks, pour l’exercice 2021-22.

Mais, qui sait : peut-être que l’ancien joueur du Heat et des Sixers n’a simplement besoin que d’un nouveau départ, afin de remonter ensuite la pente, sur le plan individuel.

8 – Danny Green (34 ans – non protégé – Philadelphie Sixers)

Statistiques en 2020-21 (saison régulière) : 9.5 points, 3.8 rebonds, 1.7 passe et 1.3 interception
Statistiques en 2020-21 (playoffs) : 7.0 points, 2.6 rebonds, 2.6 passes et 1.1 interception

Triple champion NBA, avec trois formations différentes, Danny Green est sans conteste le plus expérimenté de tous les arrières qui testeront la « free agency » cet été. À 34 ans, le voilà d’ailleurs avec la possibilité de connaître une cinquième franchise en 12 saisons NBA. Et, comme toujours, son profil de « 3&D » ne manquera pas d’attirer l’oeil de bien des équipes, à la recherche d’un grand professionnel, historiquement apprécié de tous ses coéquipiers, dans leur « backcourt ».

Plus adroit à 3-points chez les Sixers que chez les Lakers, l’ancien joueur des Spurs a rectifié le tir lors de son passage à Philadelphie. Là-bas, sa qualité de shoot était effectivement la bienvenue, aux côtés de Seth Curry, pour accompagner le duo Ben Simmons – Joel Embiid.

Blessé en playoffs, et contraint de suivre l’élimination des siens face aux Hawks depuis le banc de touche, Danny Green doit maintenant prendre une décision majeure : prime à l’argent ou à la compétition, à ce stade de sa carrière et après tant de succès collectif ?

9 – Kendrick Nunn (25 ans – protégé – Miami Heat)

Statistiques en 2020-21 (saison régulière) : 14.6 points, 3.2 rebonds et 2.6 passes
Statistiques en 2020-21 (playoffs) : 10.5 points, 1.5 rebond et 1.5 passe

C’était l’une des belles surprises de l’effectif du Heat version 2019-20, avant que le Covid-19 et l’interruption de la saison ne le freinent dans son élan. Au point d’enchaîner les performances aussi décevantes qu’irrégulières, dans la « bulle » d’Orlando. Mais, comme un symbole, c’est finalement le Covid-19 qui a permis à Kendrick Nunn de se relancer, après un début d’exercice au cours duquel Erik Spoelstra ne l’utilisait que très peu (voire pas du tout).

Et le « combo guard » de 25 ans, plus adroit que lorsqu’il était rookie, a livré une campagne 2020-21 similaire à la précédente, d’un point de vue statistique. Encore assez brut et irrégulier, Kendrick Nunn s’est cependant avéré précieux pour Miami, dans le cinq de départ floridien, avec ses percussions et sa capacité à dégainer à 3-points.

Problème : en playoffs, à l’instar de ses coéquipiers face aux Bucks, son apport n’était pas à la hauteur des attentes. La différence étant que, pour Kendrick Nunn, ce n’était pas une première puisque ce joueur, non-drafté en 2018, avait déjà déçu lors des playoffs 2020, sortant carrément de la rotation sur certains matchs.

De quoi faire fuir ses prétendants ou lui coûter quelques précieux dollars ? Pas impossible. Ce qui est sûr, c’est que Miami garde la main sur son dossier, grâce à une « qualifying offer ».

10 – Alec Burks (30 ans – non protégé – New York Knicks)

Statistiques en 2020-21 (saison régulière) : 12.7 points, 4.6 rebonds et 2.2 passes
Statistiques en 2020-21 (playoffs) : 14.0 points, 5.0 rebonds et 2.6 passes

Comme Reggie Bullock, Taj Gibson ou Nerlens Noel, Alec Burks faisait partie des soldats privilégiés de Tom Thibodeau, depuis son arrivée sur le banc des Knicks. Mais, à l’image de ses trois coéquipiers, l’arrière de 30 ans s’apprête à tester le marché cet été. Et tout porte à croire qu’il va prochainement découvrir une nouvelle équipe. Ce serait, ni plus, ni moins, que sa septième en l’espace de trois ans !

Sixième homme de qualité lorsque son physique ne le trahit pas, jamais opposé à l’idée de prendre des shoots quand il entre sur le parquet, Alec Burks ne sera, ainsi, pas la priorité de New York pendant cette intersaison. Il faut dire que la franchise new-yorkaise rêve d’attirer un joueur de calibre All-Star en ville et privilégiera, du même coup, cette piste, par rapport à un remplaçant dont le profil n’est pas rare dans la ligue.

Forcément, les émoluments d’Alec Burks après sa belle campagne 2020-21 ne correspondront sans doute pas à l’enveloppe dont disposeront les Knicks pour la re-signature de leurs joueurs en instance de départ.

Mentions : Lou Williams (Hawks), J.J. Redick (Mavericks), Malik Monk (Hornets), Alex Caruso (Lakers), Wes Matthews (Lakers), Bryn Forbes (Bucks), Bruce Brown (Nets), Ben McLemore (Lakers), Wayne Ellington (Pistons), Hamidou Diallo (Pistons), Kent Bazemore (Warriors), Sviatoslav Mykhailiuk (Thunder), Terence Davis (Kings), Talen Horton-Tucker (Lakers), E’Twaun Moore (Suns), Tyler Johnson (Nets), Langston Galloway (Suns), Adam Mokoka (Bulls)

LEXIQUE

Free agency : période qui permet aux franchises de recruter des joueurs libres de tout contrat, mais aussi de procéder à des échanges. Dès lundi prochain, il faut s’attendre à une multitude de signatures de joueurs en fin de contrat et, généralement, les plus gros free agents sont signés très rapidement, souvent dès les premières minutes de l’ouverture du marché.

Free agent : joueur qui se retrouve libre de tout contrat. Il peut être soit protégé (restricted), soit non protégé (unrestricted). S’il est non protégé, un joueur peut signer où il le souhaite, sans que son ancienne équipe n’ait son mot à dire. En revanche, s’il est protégé, il dépend encore de son ancienne équipe, car une qualifying offer permettant à cette dernière de s’aligner sur n’importe quelle offre émise par une autre franchise (et acceptée par le joueur en question). En clair, cette ancienne équipe peut décider de conserver, ou non, son joueur.

Salary cap : c’est la masse salariale définie par la NBA. Pour la saison à venir, elle sera de 112 millions de dollars, mais les franchises ont la possibilité de la dépasser, lorsqu’elles prolongent leurs propres joueurs ou lorsqu’elles utilisent des « exceptions ».

Luxury tax : le salary cap n’est pas strict en NBA et la ligue autorise les franchises les plus riches à dépasser le seuil fixé, avec une marge de tolérance d’environ 20%. En l’occurrence, les franchises peuvent dépenser jusqu’à 136 millions de dollars cette année. Ensuite, pour chaque dollar dépensé au-dessus de ce plafond, les franchises doivent verser la luxury tax à la NBA. Une sorte d’impôt qui peut coûter cher, très cher même.

Player option : possibilité pour un joueur d’activer (ou non) la dernière année de son contrat, afin de terminer son bail ou de devenir free agent avec un an d’avance.

Qualifying offer : proposition faite par une franchise à l’un de ses joueurs se trouvant dans la dernière année de son contrat rookie. Basée sur son ancien salaire, cette offre permet de prolonger le joueur pour un an et de s’aligner sur n’importe quelle offre faite au joueur par une autre franchise. Si le joueur ne rempile pas avec son équipe l’année de la qualifying offer, il est automatiquement libre la saison suivante et son équipe ne pourra, alors, pas s’aligner sur quelconque offre extérieure.

Sign-and-trade : opération qui consiste à signer l’un de ses free agents pour ensuite le transférer. Certaines franchises utilisent ce système pour éviter de voir partir un joueur sans la moindre compensation.

Trade deadline : date limite après laquelle ne sont plus autorisés les transferts.

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités