Pariez en ligne avec Unibet
  • 100€ offertsLa suite →

Après la défaite face à la France avec Team USA, Jay Wright n’avait jamais été aussi nerveux de sa carrière

Jeux olympiques – Avec le staff de Gregg Popovich, l’entraîneur de Villanova a connu une expérience olympique victorieuse mais stressante.

Double champion NCAA (2016, 2018) avec Villanova, Jay Wright vient d’ajouter la plus belle ligne de son CV de coach avec la médaille d’or américaine, obtenue à Tokyo. Une expérience mémorable pour lui et un « un sentiment incroyablement gratifiant et exaltant lorsque nous avons finalement remporté l’or ».

Il sait pourtant que le temps où ses compatriotes n’avaient qu’à se pencher pour cueillir leur or est bien révolu. Pour obtenir la médaille cette année, ils ont dû batailler. Entre les soucis pour compléter l’effectif définitif (Finals NBA, Covid…) et les défaites en préparation (Nigeria, Australie), Team USA a connu un parcours mouvementé.

D’autant qu’après avoir retrouvé des couleurs en préparation, Team USA s’est inclinée dès son entrée en compétition face à la France. « Sachant que nous ne pouvions pas perdre, j’étais plus nerveux pour les matchs (qui ont suivi) que pour n’importe quel autre match jamais entraîné », a décrit Jay Wright lors d’une conférence de presse, relayée par le Philadelphia Inquirer.

Selon le coach, le grand public n’a pas idée de ce que l’équipe et son staff ont pu traverser dans ce contexte olympique. « Je sais qu’on nous a reproché : ‘Pourquoi tel gars n’était pas dans l’équipe ?’ Eh bien, il y avait des gars blessés et qui n’étaient pas disponibles, des ‘free agents’ qui ne pouvaient pas venir. »

Nous avons tous ressenti les critiques venant de chez nous

Malgré les absences de certains des meilleurs joueurs de la ligue, Gregg Popovich et les autres ont tout de même pu s’appuyer sur le plus en forme de tous, Kevin Durant, pour l’emporter.

Jay Wright s’est dit impressionné par les appelés de dernière minute (Jerami Grant, Keldon Johnson et JaVale McGee), pour compenser les forfaits (Bradley Beal, Kevin Love), finalement peu mobilisés mais très impliqués.

Le coach de Villanova, concentré sur les tâches défensives avec l’ex-entraîneur des Hawks, Lloyd Pierce, a également été marqué par la gestion du staff américain opérée par Gregg Popovich : « Pop a vraiment fait tout son possible pour que chacun se sente impliqué et prenne part à toutes les décisions. C’était vraiment très impressionnant de voir comment il a fait ça jusqu’à la fin. »

Jusqu’à cette médaille d’or pour faire taire les sceptiques et effacer la dernière expérience douloureuse de la sélection lors de la dernière Coupe du monde.

« Nous avons tous ressenti les critiques » conclut le coach. « Nous les avons comprises et nous voulions vraiment les gagner pour notre pays. Aucun d’entre nous ne voulait décevoir qui que ce soit, donc c’était la pression. […] Tout le monde s’est serré les coudes, s’est battu, et c’était tout simplement incroyable d’en faire partie. »

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités