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Robert Horry encore marqué par le passage de Yao Ming en NBA

NBA – Au-delà de sa taille, le septuple champion NBA avait été marqué par la culture basket du Chinois.

Le 17 janvier 2003, un petit moment d’histoire s’écrit au Compaq Center de Houston. Les Lakers sont en ville et le public texan est témoin du tout premier choc des titans entre Shaquille O’Neal et Yao Ming, alors rookie.

Ce face-à-face attire toutes les caméras puisqu’il oppose le meilleur pivot du monde à ce jeune chinois, numéro 1 de la draft précédente, déjà promis à bouleverser la hiérarchie parmi les meilleurs intérieurs de la ligue.

Ce jour-là, Robert Horry était de la partie avec les Californiens. « Je me souviens de la première fois que nous avons joué contre eux avec Shaq, tout le monde connaissait la taille de Shaq. On s’est dit (en voyant Yao) : ‘Purée, cet enfoiré est plus grand que Shaq !’ », se remémore le septuple champion NBA pour le podcast The Road Trippin’.

Du haut de ses 2,16 mètres, le « Big Cactus » rendait en effet 13 centimètres à son adversaire (2,29 mètres). Invité pour le même podcast,  Richard Jefferson a également son propre souvenir de la taille hors du commun de l’ancien joueur des Rockets.

Un moment à la Boban Marjanovic

Dans son anecdote, Jefferson commence par citer cette fameuse vidéo dans laquelle Boban Marjanovic (2,24 m) fait passer Anthony Davis (2,08 m) pour un enfant, qui tentait de lui chiper le ballon en hauteur sur lors d’un arrêt de jeu.

Selon l’ancien ailier, le rookie Yao Ming a fait la même chose avec son coéquipier aux Nets, Jason Collins. « Yao Ming attrape le rebond, Jason Collins essaie de le récupérer. Yao Ming fait ce geste (agiter le bras au-dessus de sa tête) et Jason Collins essaie de l’atteindre. En revenant en défense, on s’est dit Jason Kidd et moi : ‘ Mon Dieu ! ‘ Je ne pense pas avoir jamais vu ça auparavant. »

« C’était 12 ans avant que Boban n’arrive dans la ligue, poursuit Richard Jefferson. Nous n’avions jamais vu quelqu’un d’aussi grand, capable de faire ça à un gars 2,08 ou 2,10 mètres. » Mais au-delà de sa taille, si Yao Ming a autant rayonné sur la ligue, c’est évidemment aussi grâce à son talent.

« Les gens ne comprennent pas à quel point il était grand et fort. Et le fait qu’il ne se contentait pas de vous intimider, mais qu’il était capable de shooter en ‘ turn around ‘. Il était si doué, qualifie Channing Frye sur le même podcast. Il tirait les lancers-francs des fautes techniques pour cette équipe, peu importe qui était sur le terrain. C’est dire à quel point il était bon. »

Une grosse culture basket

Bon sur le terrain mais également en-dehors à entendre Robert Horry, devenu ami du Chinois avec le temps. Avant de participer au triplé avec les Lakers, l’ancien ailier-fort avait lui aussi fait ses débuts à Houston, où il avait remporté deux titres (1994 et 1995).

« Il était tellement grand et c’était un gars si gentil. J’ai appris à bien le connaître grâce (à notre lien) aux Rockets. Je me souviens d’une conversation où il parlait basket et évoquait tous ces anciens joueurs. Et je le regardais genre : ‘ Yo mec, je pensais que tu ne parlais pas anglais? ‘. Genre ‘ Mais comment tu connais tous ces anciens joueurs ? ‘ Il est tombé sur quelques joueurs et j’ai dit : ‘ C’est qui, bordel ? Je ne savais même pas qui ils étaient.’ »

Robert Horry estimait ainsi avoir un grand connaisseur du basket face à lui et que, par ailleurs, son QI basket a rarement été mis en avant. C’est pour l’ensemble de ces raisons que, selon lui, Ming aurait « probablement été considéré comme l’un des plus grands » si son corps n’avait pas lâché (blessures au pied notamment).

Sa courte carrière de huit saisons, marquées par autant de sélections All-Star, ne l’a pas empêché d’être intronisé au Hall of Fame il y a quelques années.

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