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Robin Lopez raconte l’origine de sa vendetta contre les mascottes

NBA – Alors qu’il va connaître sa huitième franchise NBA en quatorze saisons avec le Magic, Robin Lopez est un des personnages attachants de la Ligue, avec sa passion pour les mascottes, son franc-parler… et son vocabulaire fourni !

À l’aube de sa quatorzième saison dans la Ligue, Robin Lopez continue son grand tour des franchises NBA. Après avoir connu (dans l’ordre) Phoenix, La Nouvelle-Orléans, Portland, New York, Chicago, Milwaukee et Washington la saison passée, « RoLo » va connaître une huitième équipe à Orlando.

Moins doué offensivement que son frère jumeau Brook , le tout frais champion NBA chez les Bucks que Robin a quitté la saison précédente, Robin Lopez est connu pour son combat de longue durée contre les mascottes de tous poils. Une animosité évidemment feinte et avant tout folklorique, mais une animosité qui tire ses sources d’un événement véritable dans l’enfance des jumeaux Lopez.

« J’ai hérité de cette embrouille à vrai dire. Je suis arrivé un soir à Detroit, avec Hooper, la mascotte des Pistons qui vient me voir parce qu’il s’était fait écraser par Brook, et Andray Blatche plus tôt dans la saison. Je n’avais rien demandé à personne et ça m’est tombé dessus. Mais, c’est amusant, parce qu’on peut remonter encore plus loin en arrière, quand j’étais en CE1 ou CE2. J’étais allé à un match de basket à Santa Clara et Thunder était là, cette mascotte en élasthanne avec un éclair sur la tête. Il signait des autographes et il m’a demandé mon nom. À l’époque, j’avais un défaut de prononciation et j’ai dit : Wobin. Et il a donc écrit : ‘Pour Robin, où est le W ?’ Je pense que c’est le début officiel de ma vendetta contre les mascottes. »

Vraiment pas exemplaire sur ce coup-là, Thunder était visiblement à l’image de son équipe des Warriors qui traînaient alors dans les bas-fonds de la conférence Ouest, sans inspiration aucune.

« Thunder était vraiment un sale type », confirme Brook Lopez dans le podcast de JJ Redick. « Il avait signé le mien en écrivant : ‘Pour Brook (n’est-ce pas plutôt un prénom de fille ?)…’ Mais qui peut faire ça à un gamin ? Il attaque direct à la gorge ! »

« Cette ligue est remplie de théâtralités et de comédiens »

Personnages à part dans le paysage NBA, avec leurs mensurations de géants mêlées à leur amour inconditionnel des cartoons et autres mangas, les jumeaux Lopez ont cependant développé, chacun de leur côté, leur personnalité singulière. Robin Lopez est ainsi précédé d’une réputation de roublard des raquettes avec son expérience, mais aussi d’un franc-parler qui sort clairement du lot.

Ainsi, pendant un lancer franc de Tyler Herro, il a vidé son sac après la multiplication de réactions exagérées de la part des joueurs du Heat qui surjouaient les contacts pour provoquer les fautes. C’est de bonne guerre, comme on dit, mais « RoLo » a tapé du poing sur la table.

« Cette ligue est remplie de théâtralités et de comédiens. Certains d’entre vous ont réussi des performances dignes d’un Oscar ce soir. Vous devriez avoir honte. Tous autant que vous êtes, vous devriez avoir honte ! »

Capable de pétage de plombs, quitte à se mettre front contre front avec Jerami Grant, ou échanger quelques bourre-pif avec Serge Ibaka, Robin Lopez a suffisamment de bouteille dans la Ligue pour dire ce qu’il pense sans arrière-pensée. Et honnêtement, sa franchise est rafraichissante !

« C’est quelque chose que j’ai appris en jouant avec lui », reprend son frangin Brook. « Il y a quand même eu du bon à ce qu’on joue ensemble parce que j’ai appris des choses sur lui. Il adore utiliser des mots qui claquent, des mots qui font distingué en plein milieu d’embrouilles sur le terrain, aux joueurs mais aussi aux arbitres. C’est presque comme s’il s’en fichait de se faire bien comprendre mais qu’il veut encore plus impressionner son interlocuteur par la richesse de son vocabulaire. »

« Ce gars-là est un blaireau, je le déteste »

Issus de Stanford, université réputée de la côte Ouest, les jumeaux Lopez en ont conservé le goût du bon mot visiblement. En observateur attentif, Brook en remet une couche.

« Avec Wes [Matthew], qui est un ami de Robin depuis leur période ensemble à Portland et qui chambre beaucoup Robin, on se marrait trop sur le banc. À chaque fois que Brook était en train de parler aux arbitres ou aux joueurs adverses, on se demandait ce qu’il pouvait bien leur baragouiner. On en rigolait. En général, quand il y a un désaccord avec l’arbitre, tu envoies quelques jurons et tu passes à autre chose. Je sais qu’il vaut mieux aller discuter et calmer la situation mais bon tu rouspètes un peu et ça passe… Mais Robin, sa manière de se calmer est visiblement de parler de manière méprisante à son interlocuteur, en utilisant des mots qui lui passent au-dessus de la tête. C’est son mécanisme de défense il faut croire. »

Grand « journeyman » de la Ligue, Robin Lopez a connu un paquet de coéquipiers durant ses treize campagnes. Il a aussi pu effacer tout autant d’a priori sur ses anciens adversaires devenus coéquipiers. Comme Alex Len l’année passée dans la capitale fédérale…

« Il y a pas mal de gars comme ça avec qui, de l’extérieur, je me disais que ça ne collerait pas. Cette année par exemple, Alex Len. Je me suis dit : ‘Mon dieu, je déteste ce mec-là !’ On a tous les deux été successivement des pivots titulaires et remplaçants. On s’est sauté à la gorge plus d’une fois en match. Ce gars-là est un blaireau, je le déteste… Et puis, on l’a récupéré en cours de saison et il est charmant. C’est une crème. Parfois, c’est unilatéral mais c’est marrant parce que, pour le coup, il m’a dit la même chose durant la saison, ce qui était assez intéressant… »

Encore vaillant à 33 ans seulement, Robin Lopez va encore traîner ses chaussettes hautes et sa coiffure hirsute à la « Tahiti Bob » sur les planches de la Grande Ligue. Un vrai plaisir, surtout si on tend l’oreille aux lancers…

Robin Lopez Pourcentage Rebonds
Saison Equipe MJ Min Tirs 3pts LF Off Def Tot Pd Fte Int Bp Ct Pts
2008-09 PHX 60 10 51.8 0.0 69.1 0.9 1.1 2.0 0.1 1.6 0.2 0.5 0.7 3.2
2009-10 PHX 51 19 58.8 0.0 70.4 2.0 2.8 4.9 0.1 2.3 0.2 0.8 1.0 8.4
2010-11 PHX 67 15 50.1 0.0 74.0 1.2 2.0 3.2 0.1 2.1 0.3 0.7 0.7 6.5
2011-12 PHX 64 14 46.1 0.0 71.4 1.4 1.9 3.3 0.3 2.0 0.3 0.7 0.9 5.4
2012-13 NOP 82 26 53.4 0.0 77.8 2.8 2.9 5.6 0.8 2.0 0.4 1.3 1.6 11.3
2013-14 POR 82 32 55.1 0.0 81.8 4.0 4.6 8.5 0.9 2.4 0.3 1.0 1.7 11.1
2014-15 POR 59 28 53.5 0.0 77.2 3.2 3.5 6.7 0.9 2.1 0.3 1.2 1.4 9.6
2015-16 NYK 82 27 53.9 0.0 79.5 3.3 4.1 7.3 1.4 2.2 0.2 1.6 1.6 10.3
2016-17 CHI 81 28 49.3 0.0 72.1 3.0 3.4 6.4 1.0 1.9 0.2 1.1 1.4 10.4
2017-18 CHI 64 26 53.0 28.6 75.6 2.1 2.4 4.5 1.9 1.7 0.2 1.7 0.8 11.8
2018-19 CHI 74 22 56.8 22.6 72.4 1.9 2.0 3.9 1.2 1.7 0.2 1.3 1.1 9.5
2019-20 MIL 66 15 49.2 33.3 52.8 0.9 1.6 2.4 0.7 1.5 0.2 1.0 0.7 5.4
2020-21 WAS 71 19 63.3 27.8 72.3 2.0 1.9 3.8 0.8 1.5 0.2 1.1 0.6 9.0
2021-22 ORL 36 17 55.3 33.3 59.3 1.9 1.6 3.5 1.5 1.9 0.1 1.2 0.5 7.1
2022-23 CLE 37 8 64.0 50.0 77.8 0.6 0.8 1.4 0.5 1.2 0.1 0.7 0.2 3.0
2023-24 MIL 16 4 36.8 25.0 100.0 0.2 0.1 0.3 0.3 0.4 0.1 0.1 0.2 1.1
Total   992 21 53.7 29.7 74.3 2.2 2.5 4.7 0.8 1.9 0.2 1.1 1.1 8.4

Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.

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