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Saison régulière | Ces records impossibles à battre sur une saison

NBA – À l’approche du nouvel exercice, l’heure est venue de se pencher sur ces records, établis il y a plusieurs années, que beaucoup considèrent encore comme intouchables. Deuxième partie : les records sur une saison.

Il y a désormais plus d’une décennie, nous débattions déjà ensemble de ces records jugés impossibles à battre.

Pourtant, quelques uns sont tombés entre temps, à l’instar des 72 victoires (pour 10 défaites) des Bulls, sur la saison 1995-96, ou des totaux de triple-doubles d’Oscar Robertson : 41 sur une saison (1961-62) et 181 en carrière.

Et les bourreaux de Chicago et du « Big O » ne sont autres que les Warriors de la saison 2015-16 (73 victoires – 9 défaites) et Russell Westbrook (42 triple-doubles en 2016-17, avec pour le moment 184 en carrière).

Preuve que l’impossible peut devenir possible, avec certaines anomalies de ce sport. Mais, même s’il est de coutume de « ne jamais dire jamais », il y a de fortes chances pour que la grande majorité des records listés ci-dessous ne soient bel et bien jamais battus, à l’avenir.

À lire également : ces records impossibles à battre sur un match

Pour la deuxième partie de notre rétrospective, attardons-nous sur ces records a priori impossibles à dépoussiérer, sur une saison.

73 victoires – Golden State Warriors (2015-16)

Tout juste vingt ans après les Bulls de Michael Jordan, Scottie Pippen et Dennis Rodman, les Warriors de Stephen Curry, Klay Thompson et Draymond Green ont amélioré le record de victoires sur une saison, le faisant passer de 72 victoires (pour 10 défaites) à 73 victoires (pour 9 défaites). Soit un magnifique 89.0% de succès.

Malheureusement pour Golden State, cette superbe saison régulière n’a pas été sublimée par un titre, puisque les « Dubs » se sont inclinés lors des Finals, face aux Cavaliers, malgré une avance de 3-1 prise après quatre rencontres. Il n’empêche que, même sans trophée, les Warriors sont rentrés dans l’histoire et il faudra probablement s’accrocher pour qu’un tel record soit battu un jour.

33 victoires consécutives – Los Angeles Lakers (1971-72)

Autre record de victoires mémorable, et qui tient depuis bientôt un demi-siècle : celui du plus grand nombre de victoires d’affilée, sur une saison. Entre le 5 novembre 1971 et le 7 janvier 1972, les Lakers de Jerry West, Elgin Baylor et Wilt Chamberlain sont effectivement restés invaincus pendant 33 matchs, explosant le précédent record des Bucks de 1970-71 : 20 succès consécutifs. Une impressionnante série qui a permis à Los Angeles de terminer l’exercice avec un bilan de 69 victoires et 13 défaites. Autrement dit le meilleur de l’histoire, avant que les Bulls de 1995-96 ne passent par là.

Depuis cette saison 1971-72, une seule équipe a pensé pouvoir aller chercher le record des Lakers : il s’agit du Heat de LeBron James, Dwyane Wade et Chris Bosh, en 2012-13. Saison au cours de laquelle la franchise floridienne a enchaîné 27 succès de rang, entre le 3 février et le 25 mars 2013. Quant aux Warriors de 2015-16 et aux Bulls de 1995-96, bénéficiaires des deux autres meilleurs bilans de l’histoire, ils n’ont respectivement jamais fait mieux que 24 et 18 victoires d’affilée.

50.4 points de moyenne – Wilt Chamberlain (1961-62)

Déjà bénéficiaire du record de points sur une rencontre, Wilt Chamberlain possède également la meilleure moyenne de points sur une saison : 50.4 par match (pour 4 029 unités au total), lors de ce même exercice 1961-62 ! Suffisant pour améliorer son propre record de 38.4 points par rencontre, établi un an plus tôt, en 1960-61. Grâce, notamment, à 78 matchs à 30+ points, 63 matchs à 40+ points, 45 matchs à 50+ points, 15 matchs à 60+ points, 3 matchs à 70+ points et, évidemment, un à 100 points.

Monstre offensif, Wilt Chamberlain dispose des trois meilleures moyennes de points de tous les temps, avec 50.4 en 1961-62, donc, 44.8 en 1962-63 et 38.4 en 1960-61. Derrière le « Big Dipper », on retrouve dans le Top 10 : Elgin Baylor, avec 38.3 points par rencontre, en 1961-62 également ; Wilt Chamberlain (encore lui), avec 37.6 en 1959-60 ; Michael Jordan, avec 37.1 en 1986-87 ; Wilt Chamberlain (toujours lui), avec 36.9 en 1963-64 ; James Harden, avec 36.1 en 2018-19 ; Rick Barry avec 35.6 en 1966-67 et enfin Kobe Bryant, avec 35.4 en 2005-06.

27.2 rebonds de moyenne – Wilt Chamberlain (1960-61)

Là encore, Wilt Chamberlain possède la meilleure moyenne de rebonds sur une saison, en plus de disposer du plus gros total de rebonds sur un match. Et c’est en 1960-61, lors de sa deuxième année dans la ligue, que « Wilt the Stilt » a marqué l’histoire, en captant 27.2 rebonds par rencontre (pour 2 149 unités au total). Soit 0.2 de plus que le précédent record, que l’ancien pivot des Warriors avait déjà établi, en 1959-60, lors de sa campagne rookie.

En dehors des deux rivaux Wilt Chamberlain et Bill Russell, qui se partagent les 18 meilleures moyennes au rebond sur une saison, seuls Nate Thurmond, Jerry Lucas et Bob Pettit ont capté au moins 20 rebonds par match, et c’était également dans les années 1960. Et, depuis la fusion de 1976 entre l’ABA et la NBA, c’est Dennis Rodman qui a été le plus « proche » des 27.2 rebonds de Wilt Chamberlain, puisque « The Worm » en avait récupéré 18.7 par rencontre, en 1990-91.

14.5 passes de moyenne – John Stockton (1989-90)

Chef d’orchestre de génie du Jazz des années 1980-1990, John Stockton a cartonné statistiquement à la passe, dès qu’il est devenu titulaire à plein temps, lors de l’exercice 1987-88. À partir de cette saison-là, le meneur Hall of Famer va ainsi enchaîner cinq saisons à minimum 13 passes de moyenne et, plus globalement, dix à minimum 10 passes de moyenne ! Avec un pic à 14.5 passes décisives par rencontre (pour 1 134 unités au total), en 1989-90.

Une moyenne qui supplante les 13.9 passes par match d’Isiah Thomas, en 1984-85, le seul joueur autre que John Stockton à tourner à minimum 13.5 passes décisives par rencontre, sur une campagne. Et, depuis l’exercice 1989-90, en dehors de « Stock », il n’y a eu que Magic Johnson qui est parvenu à dépasser les 12 passes de moyenne, en 1990-91 : 12.5.

3.7 interceptions de moyenne – Alvin Robertson (1985-86)

Alvin Robertson n’est pas le nom le plus connu de tous, mais il n’en reste pas moins l’un des meilleurs défenseurs de l’histoire. En témoigne son titre de Défenseur de l’année, en 1986, à une époque où des joueurs comme Mark Eaton, Sidney Moncrief, Michael Cooper et Hakeem Olajuwon se trouvaient dans la ligue. Et c’est justement lors de cette même saison 1985-86 que l’arrière des Spurs, également victorieux du titre de MIP cette année-là, a établi la moyenne d’interceptions la plus élevée sur un exercice : 3.7 (soit 301 en cumulé) !

Alvin Robertson a donc fait mieux que les 3.5 ballons volés par rencontre de Don Buse, en 1976-77, et, depuis 1985-86, la meilleure moyenne d’interceptions sur une saison a été établie par John Stockton (1988-89), Michael Jordan (1987-88) et… Alvin Robertson himself (1986-87), avec 3.2 ballons volés par match chacun.

5.6 contres de moyenne – Mark Eaton (1984-85)

Récemment décédé, Mark Eaton reste aujourd’hui encore l’auteur de la meilleure moyenne de contres de l’histoire, sur une saison : l’exercice 1984-85. Infranchissable sur 82 matchs, et pierre angulaire de la meilleure défense de la ligue (103.4 points encaissés, sur 100 possessions), l’iconique pivot du Jazz contrait pas moins de 5.6 tirs par rencontre, pour un cumul total (là aussi record) de 456 contres sur cette fameuse saison.

Les 4.9 contres de moyenne d’Elmore Smith, quant à lui toujours bénéficiaire du record de contres sur un match, ont donc été largement battus par Mark Eaton. Et ce dernier, mentor de Rudy Gobert, n’a, depuis, jamais été inquiété, ni même approché par le moindre joueur, puisque personne d’autre n’a dépassé les 5 contres de moyenne, en NBA. Pas même Hakeem Olajuwon, le recordman de contres en carrière.

81 double-double – Wilt Chamberlain (1966-67, 1967-68)

Sur les 82 matchs des saisons 1966-67 et 1967-68, Wilt Chamberlain a tout simplement enregistré 81 double-double ! Un total évidemment record sur un seul exercice, le « Big Dipper » ayant raté le 82/82 en raison d’un match manqué, en 1966-67, tandis qu’il s’était arrêté à « seulement » 8 points, 33 rebonds et 6 passes, courant novembre, en 1967-68.

Autant dire que, pour faire mieux que Wilt Chamberlain à ce niveau, il faudra espérer un sans-faute au double-double, sur 82 matchs, et ainsi éviter des problèmes de faute, une blessure ou un soir sans. Et pour la petite anecdote, depuis l’apparition de la ligne à 3-points en 1979-80, le record sur une saison appartient à Moses Malone, avec ses 74 double-doubles réussis sur l’exercice 1980-81.

42 triple-double – Russell Westbrook (2016-17)

Le record de 41 triple-double sur la saison 1961-62 d’Oscar Robertson a longtemps paru intouchable et imbattable. Jusqu’à ce que Russell Westbrook ne soit laissé seul aux commandes du navire OKC et qu’il soit obligé de se démultiplier pour faire gagner sa franchise, après le départ de Kevin Durant. Résultat des courses : celui qui deviendra MVP à l’issue de l’exercice 2016-17 va réussir 42 triple-double, cette saison-là ! Soit plus d’un match sur deux en 10/10/10.

Le dernier étant probablement le plus iconique de tous : 50 points, 16 rebonds et 10 passes, à Denver. Surtout, Russell Westbrook s’était permis de crucifier les Nuggets au buzzer, d’un 3-points très longue distance. Et, depuis cet exercice 2016-17, où il a tourné à 31.6 points, 10.7 rebonds et 10.4 passes de moyenne, le « Brodie » est parvenu, en prime, à terminer trois autres campagnes en triple-double de moyenne : en 2017-18 (avec 25 triple-doubles sur la saison), en 2018-19 (34) et en 2020-21 (38).

88 matchs – Walt Bellamy (1968-69)

Comment faire pour disputer plus de 82 matchs sur une seule saison ? La réponse est simple : en étant, déjà, très résistant physiquement et en étant, surtout, échangé au cours d’un exercice. C’est ce qui est justement arrivé au regretté Walt Bellamy, en 1968-69, passé des Knicks aux Pistons courant décembre 1968 et qui a profité d’un calendrier mal agencé pour établir ce record de 88 rencontres jouées, sans doute intouchable de nos jours, et arraché aux mains de John Tresvant (85 matchs, en 1967-68).

À noter, toutefois, que Tom Henderson était tout proche de devancer Walt Bellamy, en 1976-77, lorsqu’il a disputé 87 rencontres, « grâce » à son passage des Hawks aux Bullets, en plein milieu de la saison.

48.5 minutes – Wilt Chamberlain (1961-62)

Assurément l’un des records les plus invraisemblables de la ligue : les 48.5 minutes jouées en moyenne par Wilt Chamberlain, en 1961-62 ! Soit davantage que la durée d’un match, qui est de 48 minutes ! Mais cette prouesse statistique a été rendue possible par le fait que « Wilt the Stilt » ne prenait pas la moindre seconde de repos, cette saison-là.

Par conséquent, les sept prolongations disputées par les Warriors ont fait grimper le temps de jeu moyen de Wilt Chamberlain au-delà des 48 minutes, sans que la rencontre à 40 minutes du pivot en janvier 1962 —sa seule à moins de 48 minutes— ne mette en péril ce record, évidemment intouchable aujourd’hui.

386 fautes – Darryl Dawkins (1983-84)

Particulièrement naïf et maladroit défensivement au cours de sa carrière, le regretté Darryl Dawkins se faisait très régulièrement réprimandé par les arbitres, contraints de siffler ses nombreuses fautes. À tel point que l’ancien pivot des Nets a totalisé 386 fautes personnelles lors de la seule saison 1983-84, pour une moyenne globale de 4.8 par rencontre !

Dans le détail, cela donne 22 matchs avec six fautes (synonymes d’expulsion) pour le « Chocolate Thunder », 34 matchs avec cinq fautes, 12 matchs avec quatre fautes, 10 matchs avec trois fautes, 3 matchs avec deux fautes et aucun à moins de deux fautes. En clair, pour déposséder Darryl Dawkins de ce record, un joueur devra donc commettre au minimum 4.7 fautes de moyenne, sur 82 rencontres.

41 fautes techniques – Rasheed Wallace (2000-01)

Véritable personnage, spécialiste des fautes techniques, Rasheed Wallace en a accumulé pas moins de 41 sur le seul exercice 2000-01. Autrement dit une tous les deux matchs, ce qui lui aurait valu 175 000 dollars d’amende et 13 rencontres de suspension, de nos jours ! Mais, aussi surprenant que cela puisse paraître, ce n’est pas l’ancien ailier-fort des Blazers qui en a écopé le plus, dans l’histoire de la ligue, puisque le recordman en la matière se nomme Karl Malone, avec ses 332 fautes techniques. Soit trois de plus que Charles Barkley (329) et 15 de plus que le « Sheed » (317).

Et pour mieux prendre conscience de la « prouesse » réalisée par Rasheed Wallace en 2000-01, rappelons que le leader en termes de fautes techniques, sur la saison 2020-21, n’était autre que Dwight Howard, avec 18. Soit deux fois moins que le champion 2004 en son temps, le seul joueur capable de se faire expulser pour un… regard. Mais il faut rappeler que la NBA a, désormais, mis en place une grille de sanctions pour ceux qui dépassent les 16 fautes techniques par an.

98.1% aux lancers-francs – José Calderon (2008-09)

« Role player » par excellence, qui s’est tout de même permis d’être titulaire la majeure partie de sa carrière, José Calderon a réalisé un authentique exploit en 2008-09, en convertissant 98.1% de ses lancers-francs ! Alors membre des Raptors, le meneur espagnol avait ainsi inscrit 151 de ses 154 lancers-francs tentés. Un échantillon certes faible, mais qui lui permet malgré tout d’être éligible pour cette catégorie statistique, puisqu’il faut marquer au moins 125 lancers-francs pour l’être.

À titre de comparaison, l’ancien recordman en la matière, Calvin Murphy, n’avait converti « que » 95.8% de ses lancers-francs en 1980-81, mais il en avait dans le même temps tenté 215 (pour 206 réussites). À noter également qu’ils ne sont que quatre, en plus de José Calderón, à afficher au moins 95% de réussite aux lancers-francs sur une saison : Calvin Murphy, donc, mais aussi Mahmoud Abdul-Rauf (95.6%, en 1993-94), Jeff Hornacek (95.0%, en 1999-00) et Ray Allen (95.2%, en 2008-09).

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