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John Collins, la nouvelle référence du poster-dunk

NBA – Le fou volant des Hawks a encore frappé cette nuit face à Detroit avec trois nouvelles envolées spectaculaires.

« Dunker sur des gens, j’ai fait ça toute ma vie. C’est presque quelque chose de normal pour moi ».

Mais jusqu’où ira-t-il ? A chaque dunk superpuissant qu’il passe, John Collins semble franchir un niveau supplémentaire, dans l’altitude… et la violence avec laquelle il postérize ses adversaires. L’ailier fort des Hawks a encore fait des victimes la nuit dernière, les Pistons et tout particulièrement Isaiah Stewart, Luka Garza et Kelly Olynyk, venus s’ajouter à une liste de plus en plus en longue.

Joel Embiid et Jarrett Allen dans la sauce

Un poster-dunk réussi, sur une passe lobée ou ballon en main dès l’impulsion, c’est un moment qu’il vit avec toujours autant de passion.

« Je me sens comme Hulk. J’entends la foule. Je vois mes coéquipiers qui sautent et me font des regards appuyés. Je suis juste électrisé parce que je sais que je viens d’enflammer la salle. J’ai allumé la lumière. Ça donne de l’énergie à tout le monde, y compris à moi-même. J’essaie juste de m’en nourrir. Ça me donne une poussée d’adrénaline supplémentaire quand je vois le ballon en l’air ou comme quand j’ai essayé de dunker sur Isaiah Stewart. J’apprécie le moment ».

Son alley-op claqué sur la tête de Joel Embiid lors du Game 6 de la demi-finale de conférence a marqué l’épopée des Hawks en playoffs en fin de saison dernière. Autant pour la beauté de l’action que pour le tee-shirt à l’effigie de celle-ci, qu’il a porté et commercialisé à l’issue de la qualification des siens pour la finale de conférence.

Plus récemment, John Collins a encore décroché le plafond de la State Farm Arena. C’était lors de la pré-saison, et face à un postérizateur patenté, Jarrett Allen, sur un alley-oop dévastateur initié par Sharife Cooper.

https://www.youtube.com/watch?v=7b4Hm-Hyzwc

Pour The Athletic, l’intéressé a livré un petit secret de fabrication, assurant travailler régulièrement la force de ses mains en salle de musculation afin de pouvoir mieux contrôler le ballon envoyé dans les airs..

« C’est pourquoi, la plupart du temps, je suis capable d’attraper le ballon d’une seule main et sous un tas d’angles différents. Il y a la force de mes mains, mes qualités athlétiques incroyables et le timing, qui me vient des années passées à comprendre d’où part le ballon et la trajectoire de l’endroit où je me trouve. Quand tu le répètes autant de fois, tu arrives à comprendre », a-t-il glissé.

Il y en a même qui disent qu’ils l’ont vu voler

Avec ses qualités physiques, aussi exceptionnelles soient-elles, John Collins a appris le sens du timing, assurant qu’il doit prendre les bonnes décisions, dans l’impulsion et la direction, en l’espace de deux secondes pour réussir un alley-oop.

« La plupart du temps, lorsque la passe est lancée et qu’elle est correctement lobée, je peux sauter par-dessus les gars parce que j’ai plus de temps pour analyser où le ballon va en l’air, alors que parfois, si elle est lancée avec un peu plus de vitesse, il m’est difficile de l’attraper. Mais un lob parfaitement lancé, je l’attrape la plupart du temps, parce que j’ai fait ça un million de fois ».

Si Trae Young est certain de l’avoir déjà vu voler, et peut compter sur des milliers de fans habitués de l’antre des Hawks pour témoins, Nate McMillan a pour sa part osé une comparaison avec l’une des légendes du dunks dans les années 90 qu’il a compté parmi ses coéquipiers aux Sonics.

« J’ai joué avec un gars comme ça qui jouait au-dessus du cercle, Shawn Kemp », a rappelé le coach d’Atlanta. « Voir ces gars et leur capacité à jouer en l’air comme ça, à attraper des lobs et à finir dans le trafic, c’est un talent spécial et un don. Ils font bien paraître les passeurs parce que certaines de ces passes que nos gars lancent, ils ne savent même pas à qui ils l’envoient. Et puis tout d’un coup, John sort de nulle part et attrape le lob. C’était un système efficace pour ces gars bien avant que je n’arrive ici et John a juste bien exécuté la finition ».

Tant que le physique suivra, John Collins prendra toujours autant de plaisir à sévir en tant que voltigeur, peut-être au point d’être reconnu comme l’une des références de sa génération. Il possède déjà de quoi faire une belle petite collection de tee-shirts avec ses actions les plus spectaculaires, et ne compte pas s’arrêter en si bon chemin.

« J’espère pouvoir en avoir un peu plus que pour les sept jours de la semaine. Le but est clairement d’avoir une bonne collection au bout du compte ».

John Collins Pourcentage Rebonds
Saison Equipe MJ Min Tirs 3pts LF Off Def Tot Pd Fte Int Bp Ct Pts
2017-18 ATL 74 24 57.6 34.0 71.5 2.4 4.9 7.3 1.3 2.9 0.6 1.4 1.1 10.5
2018-19 ATL 61 30 56.0 34.8 76.3 3.6 6.2 9.8 2.0 3.3 0.4 2.0 0.6 19.5
2019-20 ATL 41 33 58.3 40.1 80.0 2.8 7.3 10.1 1.5 3.4 0.8 1.8 1.6 21.6
2020-21 ATL 63 29 55.6 39.9 83.3 1.9 5.5 7.4 1.2 3.1 0.5 1.3 1.0 17.6
2021-22 ATL 54 31 52.6 36.4 79.3 1.7 6.1 7.8 1.8 3.0 0.6 1.1 1.0 16.2
2022-23 ATL 71 30 50.8 29.2 80.3 1.1 5.4 6.5 1.2 3.1 0.6 1.1 1.0 13.1
2023-24 UTH 68 28 53.2 37.1 79.5 2.3 6.1 8.5 1.1 2.8 0.6 1.4 0.9 15.1
2024-25 UTH 40 31 52.7 39.9 84.8 2.2 6.0 8.2 2.0 2.9 1.0 2.6 1.0 18.9

Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.

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