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Le 26 novembre 2011, le dernier « lockout » en date prenait fin

NBA – Il avait fallu 149 jours de négociations entre le syndicat des joueurs et la NBA pour mettre un terme au second plus long « lockout » de l’histoire de la ligue.

À ce jour, on recense quatre « lockouts », autrement dit des grèves patronales, dans l’histoire de la ligue et ils se sont tous étalés sur 16 ans : en 1995, en 1996, en 1998 et en 2011.

Le plus long d’entre eux fut celui de 1998, qui a duré plus de six mois (203 jours, entre le 1er juillet 1998 et le 20 janvier 1999), juste devant celui de 2011, qui avait duré un peu plus de cinq mois (160 jours, entre le 1er juillet 2011 et le 8 décembre 2011).

Et c’est d’ailleurs dès le 26 novembre que le dernier « lockout » en date a pris fin, avant d’être ratifié deux semaines plus tard. C’était il y a dix ans jour pour jour, après 149 jours de négociations entre le syndicat des joueurs, alors présidé par Derek Fisher, et la NBA, alors dirigée par David Stern (avec l’actuel commissionner Adam Silver comme bras droit).

« CBA », « salary cap » et « luxury tax » au coeur du conflit

La cause de ce « lockout » ? Un désaccord entre les deux camps à propos de ce fameux accord collectif, le « Collective Bargaining Agreement (CBA) », renégocié tous les sept ans (avec une option pour le faire au bout de six) et qui régit les relations entre la NBA, les propriétaires et les joueurs.

Le principal point de désaccord concernait la répartition, entre joueurs et propriétaires, du revenu de la ligue. Revenu connu sous le nom de « basketball related income (BRI) ». À l’époque, 57% des revenus de la NBA allaient directement dans les poches des joueurs, contre 43% pour les propriétaires. Ces derniers voulaient donc que cela évolue, revendiquant des pertes économiques trop importantes et demandant à ce que les joueurs ne touchent plus « que » 47% des revenus de la NBA, contre 53% pour les propriétaires.

Forcément, cela a posé problème aux joueurs, qui n’ont pas souhaité céder aux exigences de leurs grands patrons, aujourd’hui tous bénéficiaires grâce au nouveau contrat TV (qui devrait encore exploser, prochainement). Et finalement, après de nombreuses semaines d’âpres négociations (et de procédures judiciaires…) pour rééquilibrer au maximum cette répartition du BRI, les joueurs ont accepté de ne plus toucher « que » 51% des revenus de la ligue, laissant les 49% restants à leurs propriétaires.

À noter que la structure du « salary cap » (la masse salariale définie par la NBA), et par conséquent de la « luxury tax » (un impôt versé par les franchises les plus dépensières à la NBA, ensuite reversé à celles qui ne le payent pas) a également entraîné un désaccord, au moment où les gros marchés avaient le vent en poupe. Entre Carmelo Anthony qui a rejoint New York et le « Big Three » Dwyane Wade – LeBron James – Chris Bosh qui s’est formé à Miami.

Ainsi, pour éviter qu’un fossé ne se creuse davantage entre les gros et les petits marchés, les propriétaires de ces mêmes petits marchés ont demandé à rendre plus pénalisantes les règles autour du « salary cap » et de la « luxury tax ». À l’arrivée, si le « salary cap » est, lui, resté intact, ce ne fut pas le cas de la « luxury tax », devenue bien plus dissuasive afin de restreindre les plus grosses franchises (accessoirement les plus riches de toutes).

En attendant un accord, les joueurs se sont réinventés

D’un point de vue fonctionnel, ce « lockout » longue durée a logiquement eu des répercussions sur l’exercice 2011/12 (qui couronnerait le Heat des « Three Amigos »), dont le coup d’envoi a été décalé au moment de Noël, le 25 décembre 2011, et qui ne comptait que 66 matchs de saison régulière, contre 82 habituellement.

De leur côté, durant cette triste période de « lockout », les différents joueurs de la ligue ne pouvaient tout simplement pas s’entraîner dans les locaux de leurs franchises respectives. Pour continuer de jouer malgré tout, en dépit de salaires beaucoup moins attractifs, et en attendant qu’un accord ne soit trouvé dans les hautes sphères NBA, certains ont donc décidé de migrer vers d’autres continents, tandis que d’autres ont écumé les parquets des ligues d’été ou ont participé à des rencontres d’exhibition.

Ce fut par exemple le cas de Deron Williams, Tony Parker ou encore Andreï Kirilenko, qui ont respectivement défendu les couleurs de Besiktas, de l’ASVEL et du CSKA Moscou pendant quelques semaines. Quant à Kevin Durant, LeBron James, Chris Paul, Dwyane Wade ou encore Carmelo Anthony, ils en ont profité pour rester aux États-Unis, à sillonner différents endroits du pays et à s’affronter autrement que devant les caméras du monde entier.

Une période particulière, donc, que tous les acteurs de la ligue n’espèrent évidemment plus revivre aujourd’hui, car les pertes financières qui en découlent sont bien entendu conséquentes, puisque l’univers NBA est ni plus, ni moins, que mis sur pause.

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