Son amitié avec James Harden avait apparemment contribué à l’arrivée de « The Beard » aux Sixers. Mais Michael Rubin doit désormais vendre ses parts (10%) dans Harris Blitzer Sports & Entertainment, l’entreprise qui détient la franchise NBA de Philadelphie, mais également les New Jersey Devils (NHL).
En cause ? Le développement de sa propre société, Fanatics, qui pèse désormais une vingtaine de milliards de dollars en s’étant imposé en vendant en ligne vêtements de sport et marchandises sous licence.
Sauf que Fanatics va bientôt développer ses activités vers les paris en ligne et des contrats individuels avec des sportifs. Dans ces conditions, sa présence comme actionnaire minoritaire de plusieurs franchises, dont les Sixers, pose évidemment problème, avec de potentiels conflits d’intérêt.
« L’engagement, la passion et le sens des affaires de Michael ont grandement bénéficié aux 76ers et à la NBA », explique ainsi Adam Silver, le « commissionner » de la NBA, à FOX Sports. « Mais l’opportunité pour Fanatics de construire une plateforme sportive numérique mondiale en se lançant dans des activités nouvelles et émergentes rend la possession d’une équipe peu pratique pour le moment. J’ai hâte de continuer à travailler en étroite collaboration avec Michael pour étendre le partenariat de Fanatics avec la ligue. »
Fanatics va ainsi remplacer Panini à partir de 2026 comme producteur exclusif de cartes à collectionner.
Même s’il se désengage financièrement, Michael Rubin assure qu’il va tout faire pour aider les Sixers, même si ce sera dans un rôle plus indirect… mais finalement peut-être plus efficace.
« C’est le plus personnage le plus puissant de notre secteur » explique ainsi un dirigeant anonyme. « Personne n’a les relations qu’il a. Personne ne peut créer des liens, à la fois du côté des propriétaires et du côté des joueurs, comme lui. Et dans une ligue gérée par les joueurs comme la NBA, il peut être un vrai avantage compétitif. »