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Le jour où Dave Joerger a appris qu’il était atteint d’un cancer

NBA – L’assistant des Sixers a connu une saison éprouvante puisqu’il a dû se mettre en retrait de l’équipe, pendant plusieurs semaines, pour soigner des cancers de la tête et du cou.

« Intéressante et difficile. » Tels sont les deux adjectifs qui viennent en tête chez Dave Joerger pour décrire sa saison 2021/22. « J’ai reçu beaucoup de soutien de la part, non seulement des gens du basket, mais aussi de beaucoup de gens à travers le pays. Les amis, la famille, et puis notre famille des Sixers », énumère l’assistant de Doc Rivers qui a dû batailler contre des cancers de la tête et du cou.

À la mi-novembre 2021, on apprenait que celui-ci se mettait en retrait de l’équipe pour se soigner. La mauvaise nouvelle était tombée quelques semaines plus tôt. « Je me souviens quand j’ai reçu le message. Nous étions à Toronto », rapporte l’ancien coach des Grizzlies et des Kings.

Ce 4 octobre 2021, les Sixers s’apprêtent en effet à disputer leur premier match de présaison face aux Raptors. Le technicien est dans sa chambre d’hôtel quand il reçoit ces quelques mots de son médecin ORL (oto-rhino-laryngologiste) qui vont lui « serrer le cœur » :« On a trouvé quelque chose. » Il doit immédiatement rappeler un autre spécialiste. « C’étaient les trois ou quatre heures les plus longues de ma vie. »

On lui présente alors le résultat d’un nouveau test sur un ganglion lymphatique enflé qui, lors d’un scanner effectué environ un an plus tôt, était revenu sans problème. Mais comme la bosse sur le cou de Dave Joerger n’a jamais diminué, il a demandé à ce qu’elle soit réexaminée. Son intuition était malheureusement bonne.

Il doit faire une croix sur le « road trip »

« Vous devez vous accrocher, à ce stade, à ce que nous savons : que vous avez de la chance qu’on l’ait identifié, que vous allez vivre une longue vie et que vous allez entraîner à nouveau », veut rassurer le spécialiste au téléphone, alors que le coach se demande encore comment il va pouvoir tenir sa place sur le banc le soir-même.

La journée reprend mais au moment d’arriver à la Scotiabank Arena, Dave Joerger demande à s’isoler avec Doc Rivers et un autre entraîneur. « J’ai dit : ‘Voilà ce que je sais jusqu’à présent, on verra ce qui se passera, mais je n’arrive pas à croire que cela m’arrive.’ »

« On n’imagine pas que ça puisse nous arriver un jour. Je pense que c’est la raison pour laquelle les gens ne vont pas se faire dépister et passer par des dispositifs de détection parce que ce sont des choses qui arrivent à d’autres personnes. J’étais assurément l’une de ces personnes », affiche-t-il aujourd’hui.

Dans les jours et les semaines qui suivent, il va informer les dirigeants et les propriétaires de la franchise. Et démarrer les deux premières étapes d’un cycle de sept semaines de radiothérapie tout en continuant à coacher. Mais le plus long « road trip » des Sixers de la saison qui s’annonce à la mi-novembre – avec cinq matches à l’Ouest – coïncide avec une augmentation de l’intensité de son traitement.

Des liens resserrés en interne

D’où cette décision de se mettre en retrait qu’il annonce à tout le vestiaire le 13 novembre, à l’issue d’une défaite dans l’Indiana. Une annonce vécue comme un soulagement pour lui, qui assure alors à tout le monde qu’il a 90% de chances de se rétablir. Et seulement un peu plus de deux mois plus tard, marqués d’autres cycles de chimiothérapie et d’alimentation par sonde, Dave Joerger va faire son retour à plein temps sur le banc des Sixers. « Un vrai miracle », qualifie Doc Rivers à l’époque.

Avec le recul, son assistant considère que cette expérience a permis de resserrer les liens au sein du club.

« L’impact que j’ai pu avoir sur l’équipe est mille fois inférieur à l’impact qu’elle a eu sur moi », formule-t-il en estimant que la relation existante est « bien plus que professionnelle. On est tous amis, on se soutient les uns les autres. Nos familles se connaissent et essaient de s’entraider en permanence. On est parfois plus souvent ensemble qu’avec nos propres familles, c’est donc une famille à part entière. C’était très revigorant pour moi. »

Dave Joerger sait aussi que sa bataille contre le cancer n’est pas terminée. « On n’a jamais l’impression d’être complètement guéri ou d’en avoir fini. Cela fera toujours partie de mon histoire et de ce que je vais traverser physiquement et mentalement à l’avenir. Ma famille doit aussi vivre avec, mais on est très positifs à ce sujet, car on a pu s’en occuper très tôt. On est donc très optimistes quant à l’avenir, à la possibilité de vivre pleinement notre vie », termine le coach.

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