« Un gamin de l’Est de Chicago a fait touuuut ce chemin jusqu’à Springfield, Massachusetts. Incroyable », a-t-il commencé avec un grand sourire. Tim Hardaway ne pouvait pas démarrer son discours d’intronisation au Hall of Fame autrement qu’en évoquant ses racines.
Les mêmes racines qui l’ont poussé à retenir quelques figures basket majeures de sa ville natale, Isiah Thomas ou Yolanda Griffith, comme compagnons de scène. L’ancien meneur a commencé sa vague de remerciements en se tournant vers ces deux-là, qui auraient dû être accompagnés par Nate Archibald, finalement absent.
Puis il s’est tourné vers deux anciens compagnons de spectacle avec les Warriors, Chris Mullin et Mitch Richmond. « Run TMC. Légendaire, bébé. On était légendaires. Quand je suis arrivé en NBA, ces deux gars m’ont tout appris, comment être un pro, comment prendre soin de moi, et ils me demandaient : ‘Tim, jusqu’où veux-tu vraiment aller ?’. Mully et Rock ont fait de moi ce que je suis aujourd’hui. Et Run TMC, on était en avance sur notre temps. Chris, Mitch, vous serez toujours de la famille pour moi. On a tout fait ensemble à l’époque des Warriors. Je chéris ces années. Je chéris notre amitié. »
Même enthousiasme au moment d’évoquer, parmi ses nombreux coaches en carrière, son premier, Don Nelson. « Il a menti à toutes les équipes et dit que mes genoux étaient bousillés pour que je tombe chez les Warriors avec le 14e choix et il m’a drafté. Beau boulot Nellie ! », a-t-il rigolé en référence à cette Draft 1989 avant laquelle les scouts de l’époque n’avaient pas vraiment brillé par leur flair (Shawn Kemp 17e, Vlade Divac 26e…).
Le quintuple All-Star a également eu un mot pour son deuxième club principal en NBA, le Heat. « Merci à Micky Arison (le propriétaire), l’organisation du Heat, Pat Riley, de m’avoir fait confiance pour amener l’équipe au niveau supérieur alors que tout le monde pensait que j’étais fini », a formulé le Hall of Famer, en citant ses anciens coéquipiers floridiens Alonzo Mourning et Keith Askins. Avec eux, il a connu six campagnes de playoffs, contre deux seulement avec les Warriors.
Tim Hardaway a aussi eu des mots pour sa femme, ses deux filles et son fils, le joueur des Mavs. « Tim Jr, tu as suivi les traces de la famille et tu as gardé l’héritage basket bien vivant. Je t’ai fait découvrir le jeu que tu aimes et on est si fiers de toi. On est si heureux de te regarder jouer et te voir te défoncer. Continue à bien bosser. »