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Une photo, une histoire | La une mythique de Slam avec la Draft 1996

NBA – Alors que la NBA actuelle nous inonde d’images au quotidien, Basket USA décide de suspendre le temps en s’arrêtant sur une photo plus forte que les autres pour en raconter l’histoire.

NBA Draft 1996 : les secrets d'une photo de légende

Été 1996, Orlando. Quelques semaines après avoir été draftés, les jeunes espoirs de la ligue se retrouvent déjà pour suivre le fameux « Rookie Transition Program ». Kobe Bryant, Allen Iverson, Steve Nash, Ray Allen, Stephon Marbury, Shareef Abdur-Rahim, Marcus Camby, Antoine Walker… Ce très beau monde s’apprête à marquer l’histoire de la ligue.

Slam Magazine sent bien que cette classe 1996 a quelque chose de spécial. Lancée seulement deux ans plus tôt, la jeune publication monte alors une « opération secrète » : envoyer une équipe sur place à l’abri du regard de la NBA en utilisant des noms d’emprunt à l’hôtel pour ne pas se faire repérer !

L’occasion est trop belle d’immortaliser le moment, en partant aussi du principe que des joueurs comme Iverson et Marbury, qui ont un lien direct avec la culture hip-hop, s’identifient au magazine. Déjà très respecté dans l’univers de la photo NBA, Nathaniel S. Butler est sollicité.

« On faisait des photos pour chaque équipe, pour les cartes de collections (ndlr : « Fleer Trading Cards » était l’un de leurs plus gros annonceurs à l’époque), les choses du genre », se souvient encore très bien le photographe américain, joint par Basket USA.

Les rookies aspergés… d’eau

Avec autant de stars en devenir, une photo de groupe s’impose. Mais il faut faire vite car les joueurs ne sont disponibles que pour quelques minutes, à la mi-journée. « Leurs arrivées respectives étaient planifiées. Le groupe du matin était sur le point de partir, celui d’après-midi arrivait. C’était littéralement le seul moment où on pouvait prendre une telle photo de groupe », raconte l’auteur du cliché.

La dizaine de rookies présents, aspergés… d’eau par les équipes de Slam pour qu’ils aient l’air en sueur (!), impose une vraie gymnastique en matière de placement et de posture de chacun. Exemple désormais bien connu avec Kobe Bryant qui, ce jour-là, porte un plâtre au bras gauche. Entre sa Draft et cette semaine de séminaires obligatoires en Floride, le joueur des Lakers a réussi à se casser le poignet en jouant à Venice Beach ! Il faut également prendre en compte une dimension technique : la photo est horizontale mais la couverture du magazine, elle, sera verticale.

À (RE)LIRE : Draft 1996, vingt-cinq ans plus tard, les secrets d’une génération exceptionnelle

Gérer les égos de chacun ne semble pas tant poser problème. D’autant que Nathaniel S. Butler l’admet : « Pour être franc, je ne connaissais pas tous les joueurs. Je ne savais pas qui était Steve Nash, un petit gars inconnu arrivé de Santa-Clara. Je connaissais les gars de la ‘Big East’, Ray Allen, Marcus Camby… »

Tous ont rendez-vous devant ce mur de briques, situé en extérieur. Ce qui ne facilite pas la tâche d’un photographe habitué à la lumière artificielle des antres NBA, voire à celles de studios. « On ne voulait pas qu’ils soient éblouis par le soleil, ce n’était pas simple à exécuter. »

Une photo de groupe posée n’a pas non plus grand-chose à voir avec un fait de jeu spontané et à vitesse réelle, en match. « Tu ‘shootes’ et tu espères qu’aucun joueur ne cligne des yeux. Parfois dans un groupe, des gars vont parler entre eux. C’est dur d’avoir leur attention », poursuit le photographe qui a dû prendre seulement six à huit photos de la scène (la photo de une était la seule où Jermaine O’Neal regardait l’appareil).

Allen Iverson s’en est allé

En observant le résultat final, on est très loin de l’ambiance « papotage » entre copains de terrain. On a plutôt le sentiment d’être face à une bande de « bad guys » aux regards durs, prêts à tout casser dans la grande ligue. Exactement ce que Slam voulait.

Ce cliché est devenu d’autant plus iconique que le plus « bad guy » de tous n’est pas là : Allen Iverson. C’est le grand regret de notre photographe basé dans le New Jersey. Le phénomène de Georgetown, drafté en première position, il le connaissait bien. « Je l’avais beaucoup vu jouer, au Madison Square Garden notamment. J’étais un grand fan dès le début donc j’étais déçu qu’il ne soit pas là, alors qu’on lui avait mis une place de côté. On ne savait pas où il était, on a essayé de le localiser. Il y a eu un problème de communication, il était parti. »

Ce jour-là, Nathaniel S. Butler se dit que c’est vraiment « la poisse », mais avec le recul… « La photo a pris de plus en plus en plus d’importance avec les années. Le fait qu’il n’y soit pas ajoute même un élément à l’histoire. Et ce n’est pas comme s’il avait refusé de le faire. »

Le photographe ajoute avoir eu l’occasion de prendre d’autres photos de groupe de ce genre – il aurait beaucoup aimé le faire lors de la draft 2003 (LeBron James, Dwyane Wade, Carmelo Anthony…) – mais « ça n’a pas été aussi bon » que ce cliché, avec quatre futurs Hall of Famers et quantités de All-Stars, resté dans l’histoire.

Le « making-of » complet de cette photo raconté par Slam

Crédit photo : Nathaniel S. Butler 

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