« Je ne veux pas laver notre linge sale en public », regrettait Mirjam Poterbin, la mère de Luka Doncic, en septembre dernier. Quatre mois plus tard, il y a semble-t-il moins de « linge sale » au sein de la famille slovène. Le Dallas Morning News rapporte que le litige entre le joueur des Mavs et sa mère, au sujet de l’exploitation d’une marque, n’est plus d’actualité.
Le média texan se réfère aux dossiers publics de l’affaire sur le site web de l’Office américain des brevets et des marques, selon lequel Luka Doncic a mis fin, le 5 décembre dernier, à une requête qu’il avait déposée trois mois plus tôt, dans laquelle il demandait l’annulation de l’enregistrement de la marque « Luka Doncic 7 ».
On rappelle que celle-ci, utilisée au début de la carrière du joueur, avait été enregistrée auprès de l’équivalent de l’INPI américain en janvier 2020 par sa mère, après le consentement accordé par le joueur en novembre 2018, quelques mois après sa Draft. Elle en gérait les droits depuis.
Le souci est que la superstar a décidé de revenir sur son consentement en raison de la création de sa ligne de vêtements et de chaussures avec Jordan Brand où l’on distingue son nouveau logo : LD77. Un logo que l’on retrouve sur des terrains financés à Ljubljana et que le joueur entend utiliser à la place de cette marque « Luka Doncic 7 » qu’il ne maîtrise pas. Le clan du joueur visait ainsi à ce que tout soit désormais rattachée à la marque « Luka Doncic », exploitée par la société Luka99 Inc.
« Tout ce qui est écrit vient de personnes qui traînent autour de Luka ces deux dernières années et veulent un contrôle total sur sa vie et sa carrière. […] Dès sa naissance, la seule chose qui comptait pour moi, c’était que Luka soit heureux et qu’il soit autorisé à suivre ses rêves, ce qui est normal pour toutes les mères. […] Je me tiendrai toujours pour protéger mon fils et je ne m’en écarterai jamais », assurait sa mère en septembre.
On ne sait pas exactement de quoi l’accord entre les deux parties a été fait, mais une brève recherche sur le site de l’Office américain des brevets et des marques fait apparaître que les deux marques « concurrentes » sont toujours bien enregistrées…