Matchs
NBA hier
Matchs
hier
BOS109
ORL100
CLE121
MIA112
HOU96
GSW80
Pariez en ligne avec Unibet
  • DET1.95NEW1.82Pariez
  • MEM3.65OKL1.27Pariez
  • 100€ offertsLa suite →

Pendant le All-Star Weekend, le malaise Stockton/Malone

NBA – Trente ans après avoir été co-MVPs du All-Star Game 1993, John Stockton et Karl Malone auraient pu être célébrés en fanfare par Salt Lake City à l’occasion du retour des étoiles dans l’Utah. Finalement, leur implication fut minimale, et l’embarras maximal.

Trente ans après, le All-Star Weekend revenait à Salt Lake City. Pour le couple Smith, propriétaire du club, c’était l’occasion de mettre en avant l’Utah. Pour la NBA, ça aurait aussi pu permettre de célébrer le duo phare de la franchise, John Stockton et Karl Malone, co-MVPs de l’édition de 1993. Mais ce ne fut pas vraiment le cas…

Sur place, Basket USA peut confirmer le malaise général par rapport aux deux anciens leaders de l’équipe, qui en ont pourtant fait les beaux jours pendant les années 1990, avec ces deux Finals (perdues) en 1997 et 1998.

John Stockton en retrait

Visiblement proche des milieux complotistes, l’ancien meneur a participé à des documentaires contre la vaccination contre le Covid-19, assurant qu’elle avait causé la mort de centaines de jeunes athlètes. Notamment banni des rencontres de son ancienne université de Gonzaga pour avoir refusé de porter un masque, il a également joué les témoins de moralité pour des personnes inculpées après l’assaut contre le Capitole des États-Unis.

Tout de même présent à Salt Lake City à l’occasion du All-Star Weekend, il s’est toutefois fait très discret, et s’il a été présenté aux fans en compagnie de son partenaire de pick-and-roll, il est globalement resté dans l’ombre. Que ce soit sa propre volonté ou celle de la NBA, cette attitude arrangeait visiblement tout le monde.

Le malaise était bien plus fort au sujet de Karl Malone, juge au concours de dunks, et célébré à la mi-temps du All-Star Game, avec Kareem Abdul-Jabbar et LeBron James, comme troisième meilleur marqueur de l’histoire.

C’est que le « Mailman » traîne un tas de casseroles, notamment dans sa relation avec les femmes. Ses remarques déplacées à Vanessa Bryant avaient ainsi provoqué une brouille avec Kobe Bryant. Il a également dû faire face à plusieurs procès en paternité. Un de ces procès est d’ailleurs particulièrement troublant.

Car en 1983, Karl Malone, alors étudiant à Louisiana Tech et âgé de 20 ans, a ainsi mis enceinte sa « petite amie », Gloria Bell, la fille des voisins de ses parents, qui n’avait alors que 13 ans…

Karl Malone sur la défensive

Karl Malone a dans un premier temps négocié un accord amiable, sans reconnaître la paternité de Demetress Bell. Ce n’est qu’après le lycée que ce dernier a finalement rencontré le basketteur, qui a admis être son père, tout en lui expliquant qu’il était désormais trop tard pour développer une relation père/fils.

Néanmoins, Demetress Bell a ensuite intégré la NFL, et les deux hommes ont visiblement noué des liens depuis 2014, se parlant ainsi assez souvent au téléphone depuis 2018.

Si l’histoire est connue depuis la fin des années 1990, elle passe toutefois mal dans une NBA qui se veut progressiste et investie en matière d’égalité des genres. Les critiques ont donc été nombreuses quant à la mise en avant de Karl Malone lors de ce All-Star Weekend 2023. Adam Silver et la ligue n’ont toutefois pas évoqué le sujet, alors que le « Mailman » était particulièrement sur la défensive, refusant notamment de parler aux journalistes si Gordon Monson, du Salt Lake Tribune, était présent en conférence de presse.

Tout de même interrogé, il a évacué le sujet. « Je ne veux pas parler de ces critiques. Je m’en moque. C’est ma vie, c’est ma vie personnelle, et je ferai face à ça comme j’ai dû faire face à tout. Donc peu importe. »

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités