Ian Mahinmi lui aussi déterminé à faire avancer la Basketball Africa League

Comme Joakim Noah, Ian Mahinimi a vu sa carrière NBA s’arrêter dans la « bulle » d’Orlando à l’issue d’une saison 2019/20 mouvementée sous les couleurs de Washington. Présent en Floride, le pivot a en fait disputé son dernier match fin février 2020, juste avant que la saison ne soit mise entre parenthèses.

Pour lui aussi, l’après-carrière a vite coïncidé avec l’accompagnement des premiers pas de la BAL en tant qu’investisseur (pour devenir actionnaire minoritaire de NBA Africa) aux côtés de Barack Obama, de l’acteur Forest Whitaker ou encore des anciens joueurs NBA Dikembe Mutombo, Luol Deng et donc Joakim Noah.

« Pour moi, c’est vraiment le prochain chapitre. J’ai l’impression que tout ce que j’ai fait m’a conduit à ça », a-t-il déclaré depuis Dakar, où il assiste à la troisième édition de la BAL.

Si Ian Mahinmi est attentif à l’évolution de l’évènement, c’est parce que lui aussi a œuvré pour le développement du basket en Afrique, particulièrement au Bénin, le pays de son père, où il est revenu chaque année avec sa fondation « I AM », accompagnant ainsi les meilleurs potentiels à rejoindre les Etats-Unis ou la France.

La BAL est lancée…

Avant de se rendre à Dakar, il a d’ailleurs fait un crochet par Cotonou pour continuer de faire la promotion de la Basketball Africa League, expliquant que l’objectif était d’élever le niveau local vers le haut, chaque équipe ayant pour obligation de posséder au moins 8 joueurs de son pays.

Pour ce qui est de l’enthousiasme, sur comme autour des terrains, autour de cette ligue qui en est encore à ses premiers pas, Ian Mahinmi ne se fait pas de souci.

« Au niveau local, le jeu est désormais populaire. Le jeu est pratiqué. Et bien sûr, le basket n’est pas seulement un jeu. C’est tout un mode de vie. Le jeu va de pair avec la musique, la musique va de pair avec le swag, les vêtements, les chaussures, les baskets. C’est comme si tout un écosystème s’était éveillé. Pour moi, ce n’est qu’une question de temps. Cette ligue a changé tout le paysage et la façon dont le basket est perçu sur le continent ».