Kyrie Irving et Jason Kidd veulent aider Luka Doncic à retrouver le sourire

Sans surprise, Luka Doncic a écopé de sa 16e faute technique dimanche face aux Hornets, et il sera suspendu face aux Pacers. Le meneur des Mavericks a avoué qu’il ne prenait plus de plaisir sur le terrain, et qu’il ne se reconnaissait pas. Ce n’est pas lié à Kyrie Irving, ni uniquement aux résultats des Mavericks puisque le Slovène a évoqué des problèmes personnels sur lesquels il n’a pas voulu s’étendre.

« Je suis sûr qu’il a eu le temps d’en prendre conscience en privé, mais lorsqu’il le fait en public, je pense qu’il s’agit généralement d’émotions refoulées depuis longtemps et qu’il voulait simplement l’exprimer », a déclaré Kyrie Irving. « Je suis fier qu’il ait été honnête et ouvert. »

Ce que regrette Kyrie Irving, c’est que certains cherchent un coupable quand Luka Doncic partage son mal-être.

« Nous en avons évidemment parlé brièvement dans le vestiaire, mais pour moi, et je l’ai dit tout au long de l’année dernière, il faut vraiment faire attention à l’aspect humain. Les victoires et les défaites vont et viennent, mais il y a ce genre de jugement inquisiteur sur ce qui se passe lorsque quelqu’un dit qu’il ressent des émotions humaines. Ensuite on se demande quelle est la cause ou qui est à blâmer ? Et l’on commence à pointer du doigt. »

L’ancien meneur des Cavs et des Nets aimerait que le public et les observateurs n’oublient pas qu’il n’y a pas que le basket dans la vie. « Vous savez, c’est l’un des aspects que je n’apprécie vraiment pas dans le sport. Il y a un aspect humain qui s’intègre dans nos performances du quotidien. C’est un boulot 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. »

Mais pour Kyrie Irving, comme pour Jason Kidd, il s’agit surtout d’être là pour Luka Doncic.

« Il faut accorder à Luka le mérite d’avoir exprimer cela », avait expliqué le coach. « Il est humain. Je l’ai déjà dit, nous prenons parfois les gens pour acquis, mais il a dit sa vérité, et c’est très bien ainsi. En tant qu’organisation, notre travail est d’aider, alors nous l’aidons. J’espère que vous verrez ce sourire aujourd’hui. Et cette assurance. Et je parie que vous le verrez. Mais il a 24 ans et il traverse une période difficile. »