La saison va se terminer sur le même carré final qu’en 2020, avec des affiches sont identiques pour les finales de conférence. À l’Ouest, les Lakers de LeBron James retrouvent les Nuggets, qu’ils avaient battus en cinq manches dans la « bulle », avant de s’imposer 4-2 face au Heat en finale NBA. Mais trois ans plus tard, c’est une équipe de Denver avec beaucoup plus de certitudes qui se présente face aux Lakers.
« C’est une meilleure équipe qu’en 2020 » confirme LeBron James. « Il est évident qu’ils sont plus expérimentés. Chaque match, chaque playoffs, chaque confrontation vous permet de continuer à progresser en tant que franchise, en tant qu’équipe, et c’est ce qu’ils ont fait ».
Il est vrai que les hommes de Mike Malone sortent d’une saison régulière globalement maîtrisée où ils ont été premiers de la conférence Ouest quasiment de bout en bout. À l’inverse, les Lakers ont vécu deux saisons en une, pour finalement arracher sur le fil une 7e place, puis une qualification pour le « play-in ». En 2020, c’était en quelque sorte l’inverse puisque LeBron James et ses coéquipiers étaient la tête de série numéro 1, tandis que Denver (3e) s’était miraculeusement sorti des séries face au Jazz et aux Clippers après avoir été menés 3-1 à chaque fois.
De la « bulle » d’Orlando aux hauteurs du Colorado
Ce qui change aussi, c’est que Nikola Jokic a depuis remporté deux titres de MVP, et qu’il n’est pas loin d’être le meilleur joueur des playoffs avec 30.7 points, 12.8 rebonds et 9.7 passes décisives en 11 rencontres disputées dans cette campagne 2023.
Certains pensent toujours qu’il est le meilleur joueur de la saison, et qu’il méritait de réaliser le triplé.
« Le Joker a trois années de plus à son actif. Jamal a retrouvé sa forme habituelle après sa blessure. Et les autres joueurs jouent un basket exceptionnel. C’est une très, très bonne équipe. J’ai le plus grand respect pour eux » répète LeBron James.
Le Game 1 aura lieu cette nuit (2h30) sur le parquet de Denver. Et ça aussi, ça change, puisqu’il y a trois ans, l’opposition avait eu lieu dans la « bulle ». « Bien sûr que ça joue » répond ainsi LeBron James quand un journaliste lui demande si l’altitude a une influence. « On se fatigue beaucoup plus vite, plus que d’habitude ».
Un journaliste lui demande alors des détails sur cette fatigue. « C’est surtout dans le premier quart-temps, et un petit peu dans le second. Mais ce qui est bien en playoffs, c’est qu’on est là pour quelques jours, et c’est comme passer de l’Est à l’Ouest avec la différence de fuseau horaire. Pendant quelques jours, ça perturbe le sommeil, mais ensuite on s’adapte. »