C’est l’été, et comme chaque été, les joueurs d’hier et d’aujourd’hui sont invités à révéler leurs choix pour le meilleur joueur de l’histoire, le fameux GOAT (« Greatest Of All Time »). Stephen Curry ne déroge pas à cette règle, et dans une interview accordée au Today Show, le meneur des Warriors a d’abord dû citer le meilleur shooteur de l’histoire. Pour beaucoup, c’est lui-même, mais Curry pense qu’il y a mieux.
« Je dirais Ray Allen, pour sa gestuelle, son implication dans le travail et sa capacité à inscrire des shoots importants pendant sa carrière » répond-il. Il faut rappeler que c’est Curry qui a détrôné Allen pour le record de 3-points inscrits en carrière. A l’époque, Allen avait confié sa fierté de transmettre le flambeau au meneur des Warriors, qu’il avait connu gamin lorsqu’il avait évolué avec son père, Dell, aux Bucks.
« J’aime Steph parce que c’est un super mec » avait confié Ray Allen. « C’est une bonne personne. C’est un super père de famille. Je dis toujours que lorsqu’on regarde n’importe quel sport, on encourage et on est derrière ceux qui semblent être des bonnes personnes. On veut les voir réussir et gagner. Il est difficile de ne pas être derrière Steph. D’être en mesure de le voir et de le célébrer ne sera pas du tout un déchirement. Je suis juste heureux pour lui et sa famille. Je les connais depuis toujours. »
Il n’y a pas un meilleur joueur de tous les temps
Autre question : quel est le meilleur défenseur qu’il ait affronté. Cette fois, Curry donne trois noms. « Il y a un groupe de trois… Et j’ai toujours été en alerte lorsqu’ils étaient sur le terrain ! Il s’agit de Jrue Holiday, Tony Allen et Ron Artest. Je n’ai pas eu l’occasion de jouer beaucoup de matches contre [Artest], mais il avait les mains les plus puissantes que j’ai jamais vues de ma vie ! »
Enfin, il y a donc la question sur le plus grand joueur de tous les temps, et Curry justifie son choix de ne pas donner de réponse. Même s’il donne deux noms. « J’adhère à l’idée qu’il y a plusieurs « GOAT », et ce n’est pas une réponse de Normand. C’est si difficile de comparer les époques, et si vous mettez Michael dans cette ère et LeBron dans l’autre, c’est un peu injuste… C’est un très bon débat de salon et il existera jusqu’à la fin des temps ».