NCAA | La saison de la confirmation pour Tyrese Proctor

Contrairement à Dereck Lively II et Dariq Whitehead, « one-and-done » après leurs sélections à la Draft le 22 juin dernier (12e à Dallas et 22e à Brooklyn, respectivement), mais à l’instar de Kyle Filipowski, Tyrese Proctor, le meneur australien de Duke, a décidé de rempiler pour une deuxième saison dans les rangs des Blue Devils.

« C’est la meilleure décision possible pour ma carrière, tant pour le présent que pour l’avenir. Avec Coach [Jon] Scheyer, on partage la même vision : que nous avons encore des choses à accomplir. Le staff va continuer à me pousser vers le haut. », avait-il ainsi déclaré, au moment d’annoncer son retour dans les rangs de Duke.

Engagé en faveur de Duke avec un an d’avance, le natif de Sydney a livré une première saison NCAA satisfaisante, avec 9.4 points, 3.1 rebonds, 3.3 passes et 1.6 interception par match en tant que meneur titulaire. Des débuts convaincants, qui appelaient cependant une suite encore plus qualitative, avant de penser à la NBA.

« J’ai reçu des bons retours venant de la NBA, mais pas les retours que j’attendais non plus. Donc en quelque sorte, cela m’a convaincu qu’il fallait revenir, même si j’aurais sans doute pu viser une sélection à la fin du premier tour si je m’étais engagé dans le processus pré-Draft », explique ainsi Tyrese Proctor. « Et j’ai relativisé en me disant que j’étais arrivé avec un an d’avance, donc j’étais dans une bonne position compte tenu de mon âge Mais j’avais le sentiment d’avoir encore des choses à prouver, et puis je voulais aussi vivre une saison complète comme leader, une saison durant laquelle je prends vraiment les rênes de notre attaque. »

La saison de l’explosion

A l’aube d’une saison qui devrait être celle du franchissement d’un cap à titre individuel, le jeune australien met les bouchées doubles pour préparer au mieux sa campagne « sophomore » avec les Blue Devils.

« Cet été, mon volume de travail est plus important que l’an passé. J’ai un été complet, donc je peux pleinement me concentrer sur ma progression individuelle », explique-t-il ainsi, lui qui était arrivé sur le campus de Durham tard dans l’intersaison l’an passé, à cause de retards administratifs liés à son passeport. « Je travaille surtout sur des détails, qui vont m’aider pour la prochaine transition, de la NCAA à la NBA. Par exemple mes appuis, mes changements de rythme, mais aussi des lectures de jeu, apprendre à être un peu plus patient avec la balle dans les mains. Et aussi mon agressivité, je pense que j’aurais pu être davantage agressif la saison dernière. »

Sans oublier le tir extérieur, domaine que les meneurs de jeu se doivent de maitriser dans la NBA moderne, et dans lequel il a pourtant plafonné à un petit 32% de réussite, la saison passée.

« J’enchaine énormément de répétitions, tant en sortie de dribble qu’en ‘catch-and-shoot. Encore une fois, le volume de travail dans ce domaine est la clé. », ajoute-t-il.

Comme de nombreux jeunes meneurs sur le circuit universitaire, Tyrese Proctor semble donc paré à franchir ce fameux cap entre sa première et sa deuxième saison. Le meneur de Duke est aujourd’hui clairement concentré sur la Draft 2024, qui s’annonce bien moins dense que l’édition 2023, particulièrement sur son poste de meneur…

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