Tandis que les Spurs égalent un triste record de franchise avec 16 défaites de suite, Victor Wembanyama parvient à glisser son nom dans l’histoire de la NBA. On se souvient de sa performance face aux Nuggets avec 22 points, 11 rebonds, 6 interceptions et 4 contres. Jamais un rookie n’avait signé une telle ligne de stats !
Cette fois, face aux Bulls, « Wemby » est devenu le plus jeune joueur de l’histoire à signer un double « double-double » avec 21 points et 20 rebonds. À 19 ans et 338 jours, le pivot français efface des tablettes Dwight Howard, qui avait 19 ans et… 342 jours lors de son premier match avec au moins 20 points et 20 rebonds. Une performance qui coïncide avec son premier match comme pivot, puisque Gregg Popovich avait décidé de sortir Zach Collins du cinq de départ face à des Bulls qui jouent quasiment tous derrière la ligne à 3-points.
« Trouver la bonne recette » pour enfin gagner
« Cela n’a pas de grande valeur puisqu’on a perdu, mais ça reste une grande performance » reconnaît Victor Wembanyama, avant d’évoquer ce décalage au poste de pivot. « Je m’y attendais, et ça permet d’expérimenter différents secteurs du jeu. C’est toujours important et intéressant pour moi. Chaque match est différent, mais on va continuer d’essayer des choses jusqu’à ce qu’on trouve la bonne recette. »
Paradoxalement, c’est le soir où Victor Wembanyama capte 20 rebonds, que les Spurs se font manger dans le domaine puisque les Bulls ont capté 24 rebonds offensifs ! De quoi agacer Gregg Popovich.
« 24 rebonds offensifs, c’est beaucoup, et je ne sais même pas si c’est déjà arrivé » réagit le coach. « C’est beaucoup de possessions supplémentaires qu’il faut gérer… C’est le plus mauvais secteur du match : les rebonds. Beaucoup de joueurs s’améliorent, mais nous ne pouvons pas oublier les bases. Les rebonds. C’est assez basique ».
Pour les amateurs de stats, Wembanyama est le seul rookie des Spurs, avec David Robinson, à signer un match avec au moins 20 points, 20 rebonds, 4 passes et 4 contres. Depuis la prise en compte des contres en 1973, le Français n’est que le 7e rookie de l’histoire à signer une telle ligne de stats aux côtés de Shaquille O’Neal, Dikembe Mutombo, Pat Ewing, Ralph Sampson, Bill Walton et donc Robinson.