« Il est évident que si les choses ne bougent pas, c’est la définition de la folie, non ? Continuer à faire la même chose tout en attendant des résultats différents ». Stephen Curry connait ses classiques et il s’en réfère à la définition de la folie, attribuée à Albert Einstein, pour confirmer que Golden State a besoin de changements.
Sur une pente très glissante, puisqu’ils sont tombés à la 12e place de la conférence Ouest avec 17 victoires pour 20 défaites, les Warriors vont-ils chambouler leur effectif d’ici la « trade deadline » ?
Selon Shams Charania, Stephen Curry est en tout cas le seul joueur intouchable de l’effectif. C’est-à-dire que Draymond Green, pas encore de retour suite à sa suspension, et Klay Thompson, pourraient bien faire leurs valises, si Golden State trouve un échange intéressant. Difficile d’imaginer la franchise de la Baie faire ainsi exploser son « Big Three » historique en cours de saison, et vu la cote actuelle du duo Thompson/Green, pas sûr que ce soit le meilleur moment pour le faire non plus. Mais ce n’est plus hors de question…
Les Warriors tiennent toutefois à Jonathan Kuminga, Brandin Podziemski et Trayce Jackson-Davis, et moins à Moses Moody. Mais en fait, le joueur le plus susceptible de partir est Andrew Wiggins.
Pourtant essentiel lors du titre de 2022, le Canadien semble démotivé. Longtemps loin de l’équipe l’an passé, il est ainsi extrêmement décevant cette saison, Steve Kerr devant finalement le sortir du cinq majeur. Sans pour autant que ça ne secoue l’orgueil de l’ancien premier choix de Draft, qui vient de compiler 11 points en trois matchs.
« Ces conversations ont lieu entre les matches, pendant les séances vidéo, dans les vestiaires » expliquait Stephen Curry sur les changements nécessaires. « Mais cela va dans la direction opposée. Je ne sais pas quoi dire à ce sujet. Nous ne sommes pas habitués à cette ambiance au sein de notre équipe … Ça craint ».
Shams Charania précise tout de même que les Warriors veulent garder de la flexibilité financière et ne souhaitent pas recevoir des contrats trop longs, à l’image de ceux de Zach LaVine ou Dejounte Murray.