Avec les salaires de Stephen Curry (52 millions), Klay Thompson (43 millions), Chris Paul (30 millions), Andrew Wiggins (24 millions) et Draymond Green (22 millions), les Warriors explosent la masse salariale autorisée cette saison. En plus des 205 millions de dollars de salaires, ils payent ainsi 172 millions de dollars de « luxury tax » !
Un montant astronomique, mais que les propriétaires, Joe Lacob et Peter Gruber, étaient prêts à payer pour garder une équipe compétitive. Sauf que le nouvel accord collectif modifie beaucoup les choses.
Celui-ci ne se contente ainsi plus de pénaliser financièrement les équipes trop dépensières, il impose ainsi de nouvelles, et très handicapantes, sanctions sportives, en limitant notamment les exceptions utilisables, les échanges, et même en dévaluant les choix de Draft. Même pour les clubs aux poches particulièrement pleines, il devient donc important d’éviter la « luxury tax », ou du moins d’éviter d’y être trop souvent, sur plusieurs saisons consécutives.
« Notre plan principal, ou du moins la première option de notre plan principal, c’est qu’on aimerait sortir de la « luxury tax » et nous pensons qu’il y a un moyen de le faire » explique ainsi Joe Lacob dans un podcast. « C’est le plan en gros, et pas seulement éviter le deuxième « apron ». Je vais vous dire pourquoi c’est important, parce que la vérité est que nous devons sortir la taxe pendant deux ans, lors des quatre prochaines saisons, pour éviter le statut de « répéteur ». On ne veut pas de ce statut. C’est tellement prohibitif. Je ne dis pas qu’on ne le ferait pas, si on devait le faire, mais il faut regarder les effets négatifs. Donc c’est le plan, et c’est ce qu’on va essayer de faire, et je pense qu’on peut garder notre groupe, et même retenir nos joueurs, avec des contrats différents ».
Il va tout de même falloir sortir la calculette à Golden State car même si Klay Thompson est « free agent » et que les contrats de Chris Paul et Kevon Looney ne sont pas garantis, la marge de manœuvre est très fine.