Kelly Olynyk : « Depuis l’âge de quatre ans, je voulais jouer aux Raptors »

C’est à ranger dans les belles histoires de la saison. Natif de de Toronto, fils d’anciens employés des Raptors, Kelly Olynyk a bouclé la boucle avec son transfert de Utah à Toronto. Mieux, un mois après son arrivée, il vient d’être récompensé d’une prolongation de contrat de 26 millions de dollars sur deux ans.

« C’est agréable de replanter des racines, et j’apprécie vraiment d’être à la maison et d’aider cette franchise à revenir là où elle a été », a expliqué le médaillé de bronze à la dernière Coupe du monde. « Ils ont monté un échange pour moi, ils voulaient que je vienne ici. Je veux simplement leur rendre la pareille et leur montrer que je veux être ici, moi aussi. Je veux être ici depuis que j’ai quatre ans… J’espère que je serai ici pour le reste de ma carrière. »

Free agent, Kelly Olynyk voulait rapidement être fixé sur son avenir, et il n’a pas cherché à faire monter les enchères, et attendre juillet. Pourquoi ? Parce que sa priorité est de jouer les Jeux olympiques à Paris.

Un rôle de « glue guy » au milieu des jeunes

« Cela a beaucoup joué » reconnaît-il. « Le camp d’entraînement avec le Canada commence un peu avant la free agency… Ne pas avoir à s’occuper de tout cela, pouvoir jouer l’esprit libre, pouvoir s’entraîner et être présent dès le début, c’est un facteur important. »

Ensuite, à l’automne prochain, il sera temps de penser à sa première saison complète avec les Raptors, et cet objectif de les ramener vers les sommets.

« Nous avons beaucoup de joueurs talentueux dans cet effectif, beaucoup de jeunes talents qui essaient de trouver leur voie et leur place dans la ligue. Mon expérience et ma polyvalence peuvent aider à mettre en avant ces éléments et à les souder. Il est évident que l’accueil et le retour à la maison ont été extraordinaires et que le fait d’être à la maison, sur son sol, a été une véritable chance. Maintenant, il faut continuer à construire, à progresser et à s’améliorer chaque jour sur les plans individuel et collectif. Il s’agit juste de retrouver le niveau que nous avions ».