Onzième de la conférence Est, les Nets rêvaient de « play-in » il y a encore une semaine, mais ils ont pris un gros coup derrière la tête en s’inclinant face aux Grizzlies, mais aussi en voyant les deux Cam, Johnson et Thomas, rejoindre l’infirmerie. Résultat, Kevin Ollie est obligé d’en demander plus à son « Iron Man« , Mikal Bridges. On le rappelle, l’ailier international n’a jamais manqué un match, et ce depuis le lycée ! La saison passée, il avait même disputé 83 matches, et depuis son arrivée en NBA, il en est à 494 matches de suite, playoffs inclus.
« Vous savez, c’est compliqué quand on n’a pas CT (Thomas) ou CJ (Johnson) lorsqu’ils font des prises à deux sur lui. On attend de lui qu’il soit Superman, mais il n’est tout simplement pas Superman » explique Kevin Ollie. « Pour les adversaires, tout le plan de jeu est focalisé sur lui, pour l’arrêter, pour le sortir du match. Il peut en tirer des leçons, même quand il est en difficulté. Et je pense qu’il va apprendre de cette période. »
Une grosse maladresse en deuxième mi-temps
Le problème, c’est qu’à force de trop tirer sur Bridges, il en devient inefficace. Depuis 10 matches, sa moyenne a chuté à 15.6 points par match avec des pourcentages compliqués : 38% aux tirs, 30% à 3-points, 66% aux lancers-francs. Peut-être que ce serait le bon moment pour le faire souffler puisqu’il n’est pas « Superman »…
« Non, non… » répond Bridges. « C’est juste un mélange de tirs manqués et des plans des autres équipes. C’est un mélange de tout cela. Je n’ai pas beaucoup de tirs faciles. Cela fait partie de la progression, et certaines de ces erreurs me rendront meilleur [et] rendront l’équipe meilleure en fin de compte. Mais il faut juste passer le cap. »
Le déplacement à Charlotte est idéal pour se relancer, et tenter de suivre le rythme des Hawks. Et peut-être qu’il recevra le coup de main de Cam Thomas puisque le staff médical n’a pas exclu qu’il rejoue ce soir.