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Les problèmes des Suns et des Pelicans dans le quatrième quart-temps

NBA – Alors que les Suns ont tendance à s’y écrouler, les Pelicans n’arrivent eux pas à y renverser leurs adversaires. Les fins de match sont compliquées pour les deux équipes.

Les Suns et les PelicansGrâce à une nouvelle explosion de Devin Booker face aux Pelicans, les Suns ont remporté le duel entre les deux équipes, mais les fans de Phoenix ont encore tremblé en fin de match.

Car lorsque CJ McCollum a mis un 3-points à l’entrée des trois dernières minutes du match, il n’y avait plus que sept points d’écart entre les deux équipes (115-108) alors que Kevin Durant et sa bande avaient compté jusqu’à 27 points d’avance dans le troisième quart-temps. Sauf que l’attaque de l’Arizona a tendance à se figer en fin de match.

Les Suns s’y écroulent

Avec 104.2 points inscrits sur 100 possessions dans le quatrième quart-temps, les Suns sont ainsi (et de très loin) la pire attaque du dernier round, et comme ils sont dans le même temps la 27e défense (118.2 points encaissés sur 100 possessions), leur « Net Rating » bat des records de médiocrité (-14.2) ! Pour donner une idée de l’ampleur du problème, le Heat, la deuxième pire équipe dans le quatrième quart-temps, affiche un « Net Rating » de seulement -6.1, l’écart entre le 30e et le 29e est donc aussi important qu’entre le 29e et le 9e, les Lakers (+1.8)…

Les Suns dans le quatrième quart-temps

Évidemment, les Suns affichent donc la pire différence entre points marqués et encaissés dans le quatrième quart-temps, à -224. Le Heat est juste devant, avec -98 alors qu’aux premières places, on retrouve les Celtics (+110), les Nuggets (+89), les Wolves (+87), le Thunder (+83), les Knicks (+74), les Pacers (+70) et les Cavaliers (+57).

Le plus inquiétant, c’est que le constat date de plusieurs semaines. Mi-janvier, Frank Vogel et ses joueurs étaient déjà interrogés sur leurs soucis en fin de match. Bradley Beal expliquait alors que les stars avaient sans doute peur de se marcher sur les pieds, quand Kevin Durant plaidait pour une simplification de l’attaque.

« J’ai l’impression que, parfois, nous pourrions simplifier un peu plus notre attaque et jouer sur nos forces individuelles », avait-il alors expliqué. « Lorsque nous avons réussi des quatrièmes quart-temps solides, c’est quand on attaquait les défenseurs qui montaient sur les tirs. Nous prenions des décisions rapides. Nous entrions dans nos actions un peu plus tôt sur la possession, ce genre de choses. Si nous jouons un peu plus vite, mais en gardant le contrôle dans le quatrième quart-temps, cela commencera à tourner en notre faveur ».

Deux mois et demi plus tard, les choses n’ont pas vraiment tourné en faveur des Suns. Est-ce que Kevin Durant et Devin Booker sont trop fatigués de leurs efforts en amont pour briller offensivement en fin de match ? En tout cas, à quelques matchs de la fin de la saison régulière, ce problème persistant a de quoi inquiéter.

Hier encore, l’arrière n’a inscrit que 4 de ses 52 points dans les 12 dernières minutes de la rencontre…

Les Pelicans n’y renversent pas les situations

La bonne nouvelle, pour Phoenix, c’est qu’en face, les Pelicans ont leurs propres problèmes en quatrième quart-temps. Contrairement aux Suns, ils ne s’y écroulent pas. Mais ils sont incapables d’y réussir un comeback.

Cette saison, La Nouvelle-Orléans menait ou était à égalité au score 55 fois à l’issue du troisième quart-temps. Résultat ? 45 victoires pour 10 défaites. L’équipe de Willie Green était par contre menée à 20 reprises à l’issue du troisième quart-temps. Résultat ? 20 défaites. Eh oui, aucun quatrième quart-temps renversant. Soit les Pelicans ont le contrôle du match et ils le conservent dans le dernier round, soit ils perdent.

Dans ces conditions, Willie Green rappelait que ses joueurs ne pouvaient pas mal démarrer les rencontres, et ainsi courir après le score, comme ça a été le cas contre les Suns.

« Même s’ils sont menés, les gars n’abandonnent pas. Ils restent soudés, ils ne se plaignent pas, ils se battent », assure le coach. « Notre résilience est forte mais notre marge d’erreur est faible sans Brandon (Ingram) et Jose (Alvarado). Il nous manque plus de 20 points, notre leader au niveau des passes donc nous devons mieux débuter. On l’a fait les derniers matchs, mais pas ce soir. Il faut qu’on fasse des matchs de 48 minutes. Actuellement, c’est plus entre 32 et 35 et il faut pousser ça à 40. Ça nous donnerait une meilleure chance de gagner. »

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