Même si aux Celtics, il avait eu l’occasion de jouer les playoffs, Terry Rozier se régale de cette fin de saison à enjeu où le Heat se bat pour éviter le « play-in ».
Titulaire, l’ancien meneur des Hornets a élevé son niveau de jeu, et Miami reste ainsi sur sept victoires en dix matches. La dernière en date n’est pas la moins symbolique puisque les joueurs d’Erik Spoelstra ont dominé leurs ennemis de toujours, les Knicks. Une victoire 109-99, après avoir joué avec le feu dans le dernier quart-temps.
« Plus que tout, c’était une introduction pour nos nouveaux joueurs, et surtout aux matches Heat – Knicks » explique le coach du Heat. « C’est à ça que ressemblent ces matches. Deux équipes qui sont vraiment prêtes à faire le sale boulot, surtout en défense. »
Un électron libre dans une mêlée
Dans un match défensif, Terry Rozier a pris des allures d’étincelle avec ses 34 points à 10 sur 15 aux tirs, dont 8 sur 11 à 3-points ! « Cela fait partie de ces soirs où on a l’impression qu’on peut scorer, et je remercie mes coéquipiers et mes coaches de le permettre d’être moi-même » réagit Terry Rozier. À ses côtés, Bam Adebayo a trouvé qu’il était « dans un mode différent » par rapport aux autres jours.
Pour Erik Spoelstra, il est essentiel que des attaquants puissent faire la différence dans des rencontres aussi âpres et des fins de match tendues.
« Il ne s’agit pas juste d’un combat où il faut sortir de la cage. Il faut aussi marquer » rappelle Erik Spoelstra, bien content de pouvoir s’appuyer sur les qualités d’attaquant de Terry Rozier. Notamment dans le « money time » alors que des fans des Knicks, présents en Floride, se faisaient entendre après l’égalisation à 92-92.
Un déclic pour le Heat ?
« Quand ils sont revenus au score, on a entendu les quelques supporters des Knicks » fait remarquer le coach. « Dans ces cas-là, soit vous vous apitoyez sur votre sort, soit vous réagissez. »
Pour Donte DiVincenzo, le Heat en voulait plus : « Ils sont arrivés comme s’ils étaient dos au mur, et ils ont montré plus d’envie dès le début. En deuxième mi-temps, on s’est sortis la tête du cul, et on a commencé à jouer. Mais c’était vraiment le début du match… Ils étaient davantage préparés que nous. Ils nous ont pris à la gorge d’entrée. »
Pour Bam Adebayo, cette victoire est « le début d’un déclic » alors que l’équipe s’apprête à affronter les Sixers, qui les talonnent au classement.