Nikola Jokic aurait évidemment fait un très beau premier MVP de la nuit dans ces playoffs, mais que dire d’Anthony Edwards, et surtout de cette deuxième mi-temps face aux Suns…
Car s’il en était à 10 points à la mi-temps, « Ant » était « inexistant » selon ses propres termes avant la pause. Il avait ainsi perdu 4 ballons, avait du mal à casser la défense de Phoenix qui lui a posé des problèmes toute l’année, et il passait beaucoup de temps à lever les bras en l’air et à regarder les arbitres pour réclamer des fautes.
Mais l’arrière All-Star va rester dans son match, et prendre feu dans le troisième quart-temps.
C’est là qu’il va inscrire 18 de ses 33 points, multipliant les paniers compliqués, face à Kevin Durant. Le public de Minnesota vrombit à chaque réussite, et Anthony Edwards peut haranguer son adversaire, qui en sourit !
« Je pense que tout le monde sait que c’est mon joueur préféré de tous les temps » explique le joueur des Wolves après la rencontre. « Donc c’est probablement l’un des meilleurs sentiments de ma vie, c’est certain ».
Ne pas se faire sortir du match par la frustration
Pour KD, c’est simplement la définition la plus pure du basket.
« On devient chaud, on met des tirs compliqués, on commence à s’enflammer un peu soi-même. Il était lancé ».
Ce coup de chaud va faire définitivement basculer la rencontre pour les Wolves, alors que Chris Finch et ses coéquipiers saluaient la performance de leur leader offensif, et surtout sa maîtrise.
« On a beaucoup parlé de notre stabilité mentale dans ces matchs de playoffs » décrit Mike Conley. « Il a perdu plusieurs fois le ballon. Dans le passé, il se serait énervé, il aurait sans doute pris une technique. »
Anthony Edwards n’en était sans doute pas loin, mais l’important est que son coup de chaud a servi l’équipe.
« Dans le passé, il avait des séquences de ce genre qui menaient à de mauvaises séquences, parce qu’il en faisait trop » conclut Chris Finch. « Mais on peut voir qu’il a beaucoup progressé parce qu’il est resté sous contrôle ».