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Preview Playoffs 2024 | Boston Celtics (1) – Miami Heat (8)

NBA – Comme lors de la dernière finale de conférence, les Celtics et le Heat se retrouvent en playoffs. Dans des circonstances pourtant très, très différentes…

Preview de Boston Celtics - Miami Heat, premier tour des playoffsPour la quatrième fois en cinq ans, les Celtics et le Heat se retrouvent en playoffs. La dernière fois, c’était carrément lors de la dernière finale de conférence, Jimmy Butler et sa bande ayant mené 3-0, avant de voir Boston revenir à égalité, puis finalement de l’emporter dans le Game 7 pour aller défier Denver en finale !

Le problème, c’est que la donne semble faussée pour la bande d’Erik Spoelstra, avec un Jimmy Butler qui est sur la touche pour plusieurs semaines suite à sa blessure au genou subie lors du play-in face à Philadelphie. Terry Rozier et Josh Richardson également absents, le Heat se présente donc très affaibli sur les extérieurs pour ce premier tour.

PRÉSENTATION DES CELTICS

Les titulaires : Derrick White, Jrue Holiday, Jaylen Brown, Jayson Tatum, Kristaps Porzingis
Les remplaçants : Al Horford, Payton Pritchard, Sam Hauser, Xavier Tillman, Jordan Walsh, Jaden Springer, Oshae Brissett, Neemias Queta
Absents : Luke Kornet
Le coach : Joe Mazzulla

Avec leur bilan de 64 victoires pour 18 défaites, les Celtics ont signé le cinquième meilleur bilan de l’histoire de la franchise, ce qui n’est pas rien quand on connait l’historique du club du Massachusetts. Avec la meilleure attaque (122.2 points inscrits sur 100 possessions) et la deuxième meilleure défense (110.6 points encaissés sur 100 possessions), Jayson Tatum et sa bande affichent donc le meilleur « Net Rating » de la campagne, à +11.7 !

Leur marge dans le domaine par rapport au Thunder, deuxième à +7.3, est la même que celle entre Oklahoma City et Indiana (+2.9), qui a fini 10e au niveau de la différence entre les points inscrits et encaissés sur 100 possessions. C’est dire l’impression de domination que les Celtics ont pu donner pendant quasiment toute la campagne.

LE POINT FORT

– Des séquences en mode rouleau-compresseur. Les Celtics s’appuient d’abord sur une grosse défense, avec des joueurs physiques et athlétiques, capables de tout « switcher » sur les extérieurs, et un Kristaps Porzingis qui joue parfaitement le rôle de paratonnerre. En attaque, ils sont l’équipe qui shootent le plus de 3-points… mais aussi la 2e équipe au niveau de l’adresse dans le domaine. Dans ces conditions, les adversaires peuvent parfois passer à la moulinette, quand les stops défensifs s’enchaînent et que les 3-points pleuvent de l’autre côté.

LE POINT FAIBLE

– La gestion des moments clés ? Les Celtics sont-ils trop dépendants de leur adresse de loin ? Leur attaque se fige-t-elle trop dans les moments clés, et notamment dans le « money-time » ? Ce sont des questions qu’on peut encore se poser, alors que Jayson Tatum a abusé du fadeaway dans les situations « clutch » durant la campagne et que Joe Mazzulla a eu du mal à trouver les meilleurs tirs pour ses joueurs quand ça comptait.

PRÉSENTATION DU HEAT

Les titulaires : Tyler Herro, Jaime Jaquez Jr, Caleb Martin, Nikola Jovic, Bam Adebayo
Les remplaçants : Duncan Robinson (?), Kevin Love, Haywood Highsmith, Delon Wright, Patty Mills, Thomas Bryant, Orlando Robinson
Absents : Jimmy Butler, Terry Rozier, Josh Richardson
Le coach : Erik Spoelstra

Pas de Josh Richardson, pas de Terry Rozier (au moins pour le début de la série) et surtout pas de Jimmy Butler. Sans son leader, le groupe floridien a réussi à écarter Chicago en play-in, derrière Tyler Herro en attaque et un Bam Adebayo en mission sur DeMar DeRozan en défense. Mais les Celtics sont un tout autre adversaire.

Déjà pas franchement brillante quand le groupe était au complet (21e à l’efficacité offensive), l’attaque de Miami risque d’avoir toutes les peines du monde à trouver des failles face au mur vert de Boston.

LE POINT FORT

– Erik Spoelstra et la mentalité du groupe. S’il ne faut jamais sous-estimer le coeur d’un champion, il ne faut jamais sous-estimer le Heat non plus. D’abord parce que club possède en Erik Spoelstra un technicien rare, capable de s’adapter en permanence pour continuellement garder les adversaires sur le qui-vive. On peut s’attendre à le voir sortir quelques pièges, alors que ce groupe n’a rien à perdre et l’habitude de renverser des montagnes.

LE POINT FAIBLE

– Qui pourra créer du jeu ? Sans Jimmy Butler, Terry Rozier et Josh Richardson, Miami doit faire sans trois créateurs, ou initiateurs, importants de sa rotation. Tyler Herro, qui avait raté (quasiment) l’intégralité de la dernière campagne de playoffs, aura donc la lourde charge de générer la grande majorité du jeu de son équipe. Sauf qu’il ne pourra pas être le seul à le faire. Caleb Martin, qui avait fait si mal aux Celtics l’an passé, Jaime Jaquez Jr. et les autres vont aussi devoir mettre la main à la patte. Une mission très compliquée.

LA CLÉ DE LA SÉRIE

– La capacité de Boston à éviter les pièges. Sur le papier, les Celtics sont tellement supérieurs, avec leur groupe au complet, qu’une élimination face à un Heat privé de Jimmy Butler serait un séisme monumental. Certes, on peut compter sur Erik Spoelstra et son groupe pour tenter d’enrayer la machine, et surtout éviter qu’elle se lance, mais la force de frappe de Boston paraît tellement supérieure que ça semble mission impossible. À moins que les Celtics ne paniquent face aux pièges floridiens, dans des matchs serrés qu’ils ne maîtriseraient pas…

SAISON RÉGULIÈRE

Boston 3-0

– 27 octobre : Boston – Miami (119-111)
– 25 janvier : Miami – Boston (110-143)
– 11 février : Miami – Boston (106-110)

VERDICT

Boston 4-1. Meilleure équipe de la saison régulière, les Celtics se présentent au complet face au Heat, privé lui de son patron, Jimmy Butler, l’homme sur lequel cette équipe s’est largement reposée l’an passé pour aller jusqu’en Finals. Si on ajoute également l’absence de Terry Rozier, il semble bien difficile d’imaginer Miami renverser cette fois Boston. Malgré la défense de zone, les pièges d’Erik Spoelstra et la fameuse « Heat Culture », compliqué de voir Joe Mazzulla et ses joueurs s’écrouler dans ce nouveau duel. D’autant qu’ils seront particulièrement revanchards.

CALENDRIER

Game 1 : à Boston, dimanche 21 avril (19h00)
Game 2 : à Boston, mercredi 24 avril (01h00, dans la nuit de mercredi à jeudi)
Game 3 : à Miami, samedi 27 avril (00h00, dans la nuit de samedi à dimanche)
Game 4 : à Miami, lundi 29 avril (à déterminer)
Game 5* : à Boston, mercredi 1er mai (à déterminer)
Game 6* : à Miami, vendredi 3 mai (à déterminer)
Game 7* : à Boston, dimanche 5 mai (à déterminer)

* Si nécessaire.


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