Les Pacers sont devenus la première équipe dans ces playoffs à gagner un match à l’extérieur. Vainqueurs 125-108 des Bucks, les hommes de Rick Carlisle rentrent à Indianapolis avec l’avantage du terrain, et cette deuxième manche avait clairement un air de déjà-vu.
Les Pacers ont tout simplement reproduit les conditions de leurs succès en régulière face aux Bucks. Rappelons que pendant la saison, Tyrese Haliburton et les siens ont remporté quatre des cinq oppositions contre les coéquipiers de Damian Lillard. Comment ? En jouant un basket alerte et physique, dans lequel les Bucks se sont encore perdus.
Egaler sans répondre…
« Vous pouvez l’égaler, mais ce que vous ne pouvez pas faire, c’est réagir », regrette l’entraîneur des Bucks à propos du jeu physique de Indiana. « Ce n’est pas un match de boxe. Il ne se passera rien sur le terrain. Combien de fois encore allons-nous nous jauger et nous défier du regard ? Cela en devient parfois comique. J’espère que ça n’ira pas plus loin car les deux équipes peuvent garder leur sang-froid. Mais c’est les playoffs, et c’est physique. »
Ce que regrette aussi Doc Rivers, c’est que ses joueurs tombent dans le piège de la provocation.
« Vous essayez de les sortir du match et ils essaient de vous sortir du match, mais il faut aussi rester concentré sur l’équipe. On ne peut pas se lancer dans ces querelles individuelles et personnelles, » avertit le coach de Milwaukee « Car à chaque match, ça s’intensifie… Au premier match, un gars dit quelque chose et vous n’en tenez pas compte. Au deuxième match, tu commences à t’irriter et au troisième, tu as l’impression qu’il a parlé de ta mère ou d’autre chose. Tu commences à en faire une affaire personnelle et il ne faut pas. Il faut rester concentré sur l’équipe. Je pense que c’est ce que nous devons continuer à faire ».
Un match physique mais pas sale
Pourtant inexpérimentés, les Pacers ont trouvé les moyens d’agacer les Bucks. On le voit après des passages en force lorsque Tyrese Haliburton et ses coéquipiers crient et gesticulent. On le voit aussi lorsque Andrew Nembhard percute avec son coude Patrick Beverley sur une pénétration. Alors que l’aboyeur des Bucks s’emporte, le Canadien reste debout, droit comme un I pour provoquer l’arrière.
Doc Rivers reconnait tout de même que si ses joueurs se sont fait bousculer, Indiana n’a pas dépassé les limites. « Je ne pense pas qu’il y ait eu quelque chose de sale », admet le technicien. « Je pense juste qu’ils étaient plus physiques. La raison pour laquelle nous étions à terre, c’est parce qu’ils nous ont poussé à terre. Ils étaient à terre lors du premier match. Ils nous sont rentrés dedans ce soir. »
Prochain round à Indianapolis. Ce sera déjà le 8e match entre les deux formations cette saison !