Pour Anthony Edwards et les Wolves, la vie est plus belle et plus simple quand Mike Conley est présent sur le parquet. Touché au mollet, le meneur de jeu n’avait pas pu disputer le Game 5 à Denver et ça s’était vu, avec un arrière bloqué par les prises à deux des Nuggets.
« Je ne pouvais pas bouger ni marcher il y a deux jours. Mais pour ce match, je n’ai pas hésité », explique l’ancien du Jazz. « J’allais trouver un moyen de jouer. On est bien meilleur quand on est au complet. L’effort a été collectif et je suis content qu’on ait pu montrer notre visage, surtout face à une telle adversité. »
Le vétéran de 36 ans a fait un très bon match avec 13 points à 5/9 au shoot, 5 passes et 4 rebonds, et aucun ballon perdu en 31 minutes. Et ça change tout pour les Wolves confirme Anthony Edwards. « Mike Conley était de retour, tout simplement », répond le All-Star dès la première question posée en conférence de presse sur le rebond de Minnesota. Ensuite, il lit la ligne de statistiques de son coéquipier et ajoute qu’il « est efficace. Il fait toujours le bon choix ».
Il attend toujours une victoire dans un Game 7
Comme l’analyse Rudy Gobert dans nos colonnes, le meneur de jeu est précieux pour apporter du calme au groupe et pour soulager Anthony Edwards, qui n’est pas obligé de trop porter le ballon ni de trop dribbler en attaque.
« Mike, il impacte tout le monde. Son altruisme, la manière dont il communique sur le terrain, il fait aussi très peu d’erreurs en défense, il amène de l’intensité mais un certain calme en même temps. Ce qu’il apporte est inestimable. Il a une influence énorme sur « Ant » parce qu’il n’a pas besoin d’avoir toujours la balle dans les mains […] Il a été incroyable ce soir. Il était concentré comme jamais. »
Avec trois occurrences (2011, 2012 et 2014), Mike Conley a aussi l’expérience du Game 7 – « je n’en ai pas encore gagné un » regrette-t-il – et jouer les matches les plus importants de la saison, ce Game 6 et le prochain, avec lui est capital pour Minnesota.
« Mike, c’est important pour nous », réagit son coach Chris Finch. « Son expérience, ses shoots. Il est incroyable à côté d’Anthony et il est malin en défense. C’était génial de l’avoir de nouveau avec nous car il nous avait manqué dans le dernier match. »
Dans le couloir qui mène aux vestiaires, Rudy Gobert ira même jusqu’à lui lancer : « Ne me laisse plus jamais tout seul ! »