Une page se tournera le jour où Steve Kerr n’officiera plus sur le banc des Warriors. Une chose est sûre, Draymond Green, cadre historique de la dynastie menée par le coach, ne prendra pas sa relève.
Selon l’intérieur californien, cette hypothèse a été soulevée dans le passé par le propriétaire de la franchise. « Je suis honoré des conversations que j’ai eues avec Joe Lacob au fil des ans, lui me disant : ‘Quand tu auras fini, je te verrais bien un jour coacher cette équipe quand Steve aura fini, je te verrais bien travailler avec cette équipe. J’aimerais bien voir ça’ », rapporte Draymond Green.
Ce dernier ajoute que ce genre de scénario imaginé par le propriétaire représente beaucoup pour lui. « Car cela signifie que l’homme qui possède l’organisation pour laquelle je joue, me regarde jouer au basket et se dit que ce type (lui) pourrait un jour entraîner mon équipe », poursuit l’intérieur.
Un leader vocal reconnu
Au-delà du jeu strict, Joe Lacob a aussi l’occasion de voir son intérieur à l’œuvre en matière de communication avec ses coéquipiers. « Vu son boulot sur un terrain, pendant les temps morts, à l’entraînement, lors des séances vidéo, il est quasi irremplaçable. Il est sans doute le meilleur que j’ai vu dans ce domaine, le meilleur que j’ai fréquenté », lâchait par exemple Mike Brown dès 2017.
Sauf que malgré ces louanges, cette expérience ne tente pas (encore ?) vraiment l’intéressé, qui ne s’était d’ailleurs jamais exprimé sur le sujet jusqu’ici.
« Je ne m’intéresse à aucune de ces deux fonctions pour l’instant, que ce soit au niveau du « front office » ou du coaching. La raison pour laquelle je n’ai aucun intérêt pour l’un ou l’autre est que le basket régule toute ma vie. Et la réalité est que, aussi spécial que ce soit, tu rates tellement de choses », juge le joueur de 34 ans.
On imagine là qu’il fait référence à l’éloignement engendré par ses obligations de basketteur professionnel, qui l’empêchent d’être plus souvent auprès de ses enfants.