Pariez en ligne avec Unibet
  • MIA3.85CLE1.27Pariez
  • GOL1.56HOU2.38Pariez
  • 100€ offertsLa suite →

Sam Presti aimerait que le calendrier de la saison régulière soit validé par le staff médical de la NBA

NBA – Et si un avis médical, pour assurer l’intégrité physique des joueurs, était donné pour construire le calendrier de la saison régulière ? C’est l’idée lancée par le dirigeant du Thunder.

Sam PrestiAgaçante, intéressante, frustrante, positive… La règle des 65 matches a provoqué, pour sa première année d’application, des réactions multiples chez les joueurs et les dirigeants. Elle a été mise en place pour freiner le « load management » et Sam Presti a donné son avis dessus.

Le GM du Thunder était d’accord pour que les stars jouent plus. Il a donc sorti sa calculatrice pour vérifier l’effet de cette règle. Il note que les stars ont joué 84% des matches durant la première partie de la saison. Un chiffre qui est une « énorme victoire » mais qu’il faut tempérer « car il y a une incitation à jouer, vu qu’il faut arriver aux 65 matches pour avoir des bonus financiers et des trophées individuels. C’est un peu la carotte et le bâton ».

Surtout, Sam Presti ajoute qu’on tombe à 72% après le All-Star Game, « un des chiffres les plus bas, je pense, depuis dix ans ». « Ensuite, en playoffs, les stars n’ont joué que 85% des matches. Le deuxième pire pourcentage depuis une décennie », ajoute-t-il.

Une deuxième partie de saison trop chargée

Les absences pour l’intégralité du premier tour de Giannis Antetokounmpo, Jimmy Butler et Zion Williamson n’ont évidemment pas aidé. Pas plus que les matches manqués de Kawhi Leonard, Damian Lillard, Tyrese Haliburton ou Donovan Mitchell. Ce constat s’explique donc aisément.

Et s’il y a une chute en deuxième partie de saison, c’est à cause d’un calendrier surchargé, avec « le moins de jour de repos et le plus de back-to-back depuis 2015/2016, en dehors des calendriers avec le Covid », précise le dirigeant.

Pourquoi ? Parce que comme il n’y a pas de match lors du jour des élections (7 novembre), que la fin du tournoi de mi-saison a occupé deux soirées début décembre et qu’il ne faut pas oublier la semaine de repos au moment du All-Star Game, alors « ces matches doivent bien être joués quelque part », remarque Sam Presti.

Les joueurs ont donc beaucoup joué en début de saison, puis moins ensuite, non pas pour éviter les blessures, mais pour se préserver pour les playoffs. « L’argument de la prévention des blessures est un faux argument. Il s’agit surtout de maximiser les performances », assure-t-il.

Moins de critiques si les médecins de la ligue valident le calendrier ?

Pour résumer rapidement, cette première saison avec cette nouvelle règle a donc été positive pour forcer les stars à être sur les parquets au début. Ensuite, face à un calendrier très dense, ce fut moins efficace. Enfin, les playoffs ont été ternis par plusieurs absences notables, notamment au premier tour.

Comment améliorer encore ce dispositif ? Sam Presti avance une idée simple : demander au « bras médical de la NBA » (il pense à David Weiss, chargé de la santé des joueurs, et John DiFiori, directeur de la médecine du sport de la ligue) de valider le calendrier de chaque équipe, afin de protéger au maximum la santé des joueurs en vérifiant que l’accumulation des matchs et des déplacements est compatible avec la santé physique et mentale des joueurs.

« Je pense que les impliquer dans le calendrier serait une grande victoire, et je pense que les plaintes et les critiques des équipes disparaîtraient si les médecins disaient déjà : ‘Oui, c’est adapté aux joueurs de la NBA’. Ce serait très innovant de faire cela. On est la ligue la plus innovante alors pourquoi se retenir de les impliquer davantage dans le calendrier ? », demande pour conclure le dirigeant du Thunder.

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités

Tags →