Il s’imaginait chez les Spurs, à donner des ballons à Victor Wembanyama, et il a bien été sélectionné par la franchise de San Antonio, en 8e position. Mais Rob Dillingham a ensuite été transféré.
Les Wolves ont envoyé un premier tour de Draft (non protégé) en 2031 et un « swap » (protégé) en 2030 pour obtenir ce meneur de jeu, un des meilleurs de cette Draft. Pour le jeune joueur, atterrir à Minnesota est une excellente nouvelle.
« C’est une chance, vraiment, d’être ici car on travaille toute sa vie et on ne sait jamais si on va y arriver », commence l’ancien de Kentucky. « Oui, jouer avec Anthony Edwards et les Wolves, qui ont été en finale de conférence, c’est une chance. Je vais apprendre d’excellents joueurs, d’anciens. Ils vont m’aider et ce sera un plus pour moi. »
Un coût pour les finances
Pour les finalistes de conférence Ouest, ce transfert n’est pas rien. Déjà pour renforcer les lignes arrières et offrir une alternative à un Mike Conley (36 ans) qui ne va pas rajeunir dans les années à venir.
Mais aussi sur le plan financier. Le spécialiste de ces questions d’ESPN, Bobby Marks, a déjà chiffré la manœuvre : avec le contrat du rookie, la « luxury tax » à payer pour les Wolves à l’issue de la saison prochaine passe de 56 à 84 millions de dollars !
Dès lors, en sachant tout cela, la pression est-elle encore plus grande quand on arrive dans une franchise ambitieuse sportivement et qui mise beaucoup sur soi ?
« Cela montre qu’ils croient en moi, qu’ils ont confiance en ma progression », répond Rob Dillingham. « S’ils ont confiance en moi, c’est tout ce qui compte. C’est ce dont j’ai besoin, peu importe l’équipe. Je vais avoir l’occasion de jouer avec de bien meilleurs joueurs et d’apprendre eux. Donc merci aux Wolves. »
Clairement, avec Rob Dillingham mais aussi Terrence Shannon Jr, avec leur 27e choix, les Wolves ont cherché à apporter du peps offensif à leur équipe. Ce qui leur a parfois manqué cette saison.