« La free agency a démarré il y a deux jours, le ‘training camp’ démarre dans trois mois. Donc je pense que vous pourrez me reposer la question lors du camp. » Voilà ce que répond Donte DiVincenzo lorsque le New York Post l’interroge sur la possible évolution de son rôle aux Knicks l’an prochain.
L’arrivée de Mikal Bridges pourrait en effet générer un changement dans le cinq majeur, au détriment de l’arrière qui sort pourtant de sa meilleure campagne en carrière, et de loin.
Mais au-delà de son seul sort, l’arrière est persuadé que les Knicks seront « très bons » quoi qu’il en soit. « Peu importe ce qui arrive le restant de l’intersaison. Dans l’ensemble, tout le monde va revenir et devenir meilleur. Je crois qu’avec Tom Thibodeau, il y a toujours des fondations, peu importe qui est sur le terrain. Peu importe qui fait partie de l’équipe », juge-t-il.
Ce dernier en veut pour preuve le dernier parcours des Knicks en playoffs. Malgré une cascade de blessures parmi les joueurs importants, les New-Yorkais sont passés tout près d’une finale de conférence à l’Est.
Passer à l’étape suivante
« On a eu un aperçu et un avant-goût de ce qu’on peut faire et comment on peut passer à l’étape suivante. Et je pense que chaque personne de l’organisation va faire tout ce qu’elle peut pour passer à l’étape suivante », prédit l’arrière, sous-entendant se rapprocher un peu plus du titre.
Ce sera sans leur guerrier à l’intérieur, Isaiah Hartenstein, qui a préféré filer au Thunder. En conséquence, Mitchell Robinson devrait reprendre les commandes de la peinture new-yorkaise après une saison contrariée par les blessures.
« Je pense qu’il entend le bruit extérieur avec tout ce qui se passe et je pense qu’il va utiliser cela comme une motivation », se projette son coéquipier, qui se dit par ailleurs enthousiasmé par la grosse prolongation de contrat obtenu par OG Anunoby, à plus de 200 millions de dollars.
« Il faut apprécier la situation dans laquelle on se trouve comme joueurs. Tout le monde est heureux pour les autres. Tout le monde veut que tout le monde soit payé. Chaque fois que vous voyez quelqu’un signer un nouveau contrat, cela vous rappelle ce que vous avez ressenti lorsque vous avez signé le vôtre », termine Donte DiVincenzo, signataire d’un contrat à 50 millions de dollars un an plus tôt.