On le sait, Matas Buzelis ne manque pas de confiance en lui. Par exemple, le rookie des Bulls s’estime meilleur que Zaccharie Risacher et il voulait carrément le défier en un-contre-un.
Pourtant, à l’arrivée, il n’est pas dans le Top 3 de la dernière Draft, ni même dans le Top 5. À vrai dire, Matas Buzelis ne s’attendait pas à atterrir dans sa ville natale, Chicago, à la Draft en sortant du Top 10. Le Lituanien aura donc des choses à prouver cette saison, et notamment aux dirigeants NBA qui l’ont snobé.
« Je sais quel genre de joueur je suis, et personne dans la Draft ne se donne plus à fond que moi, » affirme-t-il. « Pour le moment, ça n’a pas d’importance. Il y a 0-0. Peu importe à quelle place on est choisi, il faut y aller et les affronter. Je vais juste travailler encore plus dur, et prouver que tout le monde avait tort. »
Plutôt d’aller en NCAA ou en Australie, Matas Buzelis avait fait le choix de se former avec la Team Ignite, en G-League. C’est peut-être sa maladresse de loin (27.3% à 3-points) qui a inquiété les franchises NBA.
« C’était une grosse étape de passer du lycée à la G-League »,juge-t-il. « Je pense que l’essentiel était la condition physique et le côté physique du jeu, et le simple fait d’être plus fort aussi. Aller à la salle de musculation, développer mes jambes pour avoir de l’endurance pendant les matchs. Je pense que c’était l’essentiel pour moi. Mais ça ne m’inquiète vraiment pas, honnêtement. Je travaille dur. Je sais que je peux shooter ».
S’imposer par la défense
Si son adresse extérieure était médiocre, le Lituanien peut en revanche se targuer d’avoir été à son avantage en défense. Avec 2.1 contres de moyenne sur ses 26 matchs joués cette saison, il a montré de bonnes choses.
« J’avais déjà de l’instinct en défense », assure Matas Buzelis. « Mais il s’agissait principalement de regarder des vidéos et de voir dans quelle position je devais être et à quelle distance je devais être de la peinture pour contrer un tir, et comment différents gars finissaient dans la peinture. C’est juste de l’instinct et de l’envergure. Bien sûr, il faut être athlétique. Mais il s’agit simplement de regarder les vidéos et de voir comment se synchroniser. »
C’est d’ailleurs par la défense que l’ailier/ailier fort compte peser et se créer une place dans la rotation des Bulls. « Je sais que lors de mon année rookie, je n’aurai pas de systèmes dessinés pour moi, donc je dois défendre, apporter de l’énergie et mettre des tirs ouverts, » conclut-il.