« Je sais qu’il y a beaucoup de jeunes talents dans ce groupe et je veux vraiment essayer d’en tirer le meilleur parti. » Ainsi s’exprime Harrison Barnes qui, à l’instar de l’autre vétéran recruté, Chris Paul, n’a pas hésité longtemps à s’engager avec les Spurs, « une franchise de premier ordre à tous points de vue ».
Parmi les jeunes talents auxquels l’ancien joueur des Kings fait référence, celui-ci en connaît un mieux que les autres : Harrison Ingram. Drafté au second tour en juin dernier (48e choix), le rookie débarque de North Carolina, où il a terminé son cycle universitaire après deux années à Stanford.
Harrison Barnes a lui aussi porté le maillot des Tar Heels pendant ses deux saisons à l’université (2010-2012) avant d’être drafté par les Warriors (7e choix en 2012). Les deux hommes ont pu se rencontrer une première fois en juin 2023 en s’affrontant lors du match annuel du camp d’été de l’établissement entre anciens et membres actuels de l’équipe. Un souvenir marquant pour le rookie.
« Voici Harrison Barnes de l’équipe championne des Warriors (2015), de l’UNC, ancien choix de premier tour, il entre dans la salle – tout le monde sait qui il est – et il fait son boulot, se donnant à fond sur chaque séquence. Vous regardez un type comme lui, champion NBA, qui a gagné des centaines de millions de dollars (ndlr : 184 millions) en jouant au basket, et vous voyez à quel point il travaille dur pendant l’intersaison. C’est facile de le voir comme un exemple », s’émerveille le natif de Dallas.
Un « iron man » comme modèle
La façon dont Barnes et Ingram parlent l’un de l’autre montre bien que les « Harrison » ont déjà développé du lien ensemble. « C’est quelqu’un d’incroyable sur le plan humain. Je suis un grand fan de lui. On a eu l’occasion de nous rencontrer l’été dernier et il est hilarant, comme vous le savez ou le saurez. Il va travailler très dur », situe ainsi le plus âgé des deux.
Ce dernier aura sans doute quelques conseils à donner au rookie en matière de condition physique : le joueur de 32 ans vient de signer deux saisons complètes de suite avec les Kings, 82 matchs à chaque fois. Au cours des trois dernières années, il a participé à 222 matches consécutifs – comme titulaire à chaque fois – soit la deuxième plus longue série en cours derrière Mikal Bridges (472).
Après avoir déjà séduit Harrison Ingram, Barnes entend en faire de même avec les autres. « La meilleure façon d’établir un lien avec les joueurs est de suivre le même processus qu’eux. C’est aller à la salle de muscu, ce sont les bains froids, les trajets en bus, en avion, tout ce genre de choses. Il faut apprendre à connaître les gars sur le plan personnel avant d’entrer dans le vif du sujet du basket », juge ce coéquipier modèle qui sait de quoi il parle.