« Il a l’air d’être un sacré joueur. Il a 17 ans et il débarque ici en jouant presque comme un vétéran. Pas d’émotion. Il se contente d’aller sur le terrain et de faire son travail. C’est un bon signe. » Le compliment est signé Kevin Durant et vise Cooper Flagg.
Le lycéen invité au camp d’entraînement de Team USA, pour les Jeux olympiques de Paris, a marqué les esprits. À l’instar de son panier à 3-points en « stepback » devant Anthony Davis, le futur joueur de Duke a fait parler son assurance dans le jeu.
Pourtant, il ne le cache pas : « J’étais nerveux bien sûr. » Nerveux à l’idée d’affronter autant de grands noms de la ligue et d’être le premier joueur universitaire depuis… Marcus Smart et Doug McDermott, en 2013, à être retenu pour une préparation américaine.
« Mais dès que je suis entré sur le terrain, la plupart de la pression que je ressentais ou toute autre chose à laquelle je pensais a disparu. C’était une grande opportunité et une grande expérience de pouvoir partager le terrain avec des joueurs de ce niveau », décrit Flagg chez Yahoo Sports.
Confirmer avec Duke
Il faut rappeler que l’ailier avait déjà côtoyé plusieurs membres de Team USA. L’été dernier, il avait participé aux camps, sur invitation seulement, de Jayson Tatum et Stephen Curry.
« Le fait d’avoir participé au camp de Tatum l’année dernière et d’avoir joué en 4 contre 4 et 5 contre 5 avec une équipe complète de pros m’a clairement aidé. Ça m’a aidé à prendre confiance en moi. En fin de compte, il s’agit simplement d’avoir confiance en moi et en ce que je peux faire », résume le jeune homme, pressenti pour être n°1 de la Draft 2025.
Avant cela, il lui faudra confirmer son potentiel lors de sa saison universitaire avec la prestigieuse Duke, où les attentes sont toujours plus élevées qu’ailleurs.
« Je ne pense pas qu’on voudrait qu’il en soit autrement. C’est comme ça chaque année, on veut que ça continue. Je pense que le fait d’assumer ce rôle, d’avoir une cible dans le dos et de l’utiliser pour nous rassembler, va nous rapprocher collectivement. On va apprendre beaucoup de choses et nous améliorer grâce à cela », s’imagine-t-il.
Nul doute que ce passage au cœur de « Team USA » l’aidera en ce sens.