À Abou Dabi, les Etats-Unis s’imposent 98 – 92 face à l’Australie de Jock Landale (20 points, 7 rebonds, 6 passes). A l’image d’Anthony Edwards (14 points), les joueurs de Team USA ont alterné le très bon et les très mauvais, mais l’abattage d’Anthony Davis (17 points, 14 rebonds) et la maladresse extérieure des Boomers (4 sur 17 à 3-points) leur ont permis d’éviter un gênant hold-up.
Les spectateurs de l’Etihad Arena ont d’abord assisté à un concours à 3-points. Après trois minutes, les Américains et les Australiens en sont déjà à 6 sur 7 de loin, et côté Team USA, LeBron James et Anthony Edwards sont bouillants. Surtout l’arrière des Wolves, titularisé à la place de Devin Booker. Après cinq minutes, Edwards en est déjà 11 points à 100% aux tirs. Mais la défense américaine laisse à désirer et les coéquipiers de Josh Giddey restent au contact (19-19) en dominant dans la raquette. Après sept minutes, les Boomers ont inscrit 12 points dans la raquette, contre 0 aux joueurs de Steve Kerr. Le coach US commence à effectuer des changements, et la paire Davis-Adebayo change la donne. Ils verrouillent l’accès au cercle, et sanctionnent de l’autre côté du terrain. Après dix minutes, Team USA a fait le break : 32 – 21.
Anthony Davis plus intéressant que Joe Embiid
Plus tôt que face au Canada, la défense américaine étouffe les Australiens, et Jrue Holiday donne 16 points d’avance (39-23). Pour bosser les automatismes, Steve Kerr change ses cinq joueurs d’un coup, et remet ses titulaires. Et on a la confirmation que ça défend moins. Josh Giddey en profite pour marquer facilement, et l’Australie revient sous la barre des 10 points (39-30). Le niveau de jeu a baissé, et les Américains sont moins sérieux. Heureusement, Stephen Curry débloque son compteur à 3-points et Jayson Tatum réveille toute la salle avec un gros dunk ligne de fond (46-30). L’ailier des Celtics profite d’un caviar d’Edwards pour écraser un nouveau dunk. La puissance américaine fait son effet, et après un 3-points, Embiid s’en va chercher le And-1, qu’il rate. A la pause, les Etats-Unis mènent 53-37.
Au retour des vestiaires, changement de plan puisque Steve Kerr débute avec son deuxième cinq plus défensif. Et on a la confirmation que la paire Adebayo-Davis fait très mal, et les Américains prennent jusqu’à 23 points d’avance (64-41). Team USA gère son avance, et comme en première mi-temps, le deuxième cinq montre ses limites en défense. Même si Steve Kerr effectue des changements par petites touches, la sortie d’Adebayo pèse dans la raquette, et Dyson Daniels fait de jolies choses. Heureusement, Davis tient la baraque des deux côtés du terrain. A la fin du 3e quart-temps, il est déjà en double-double, et les Américains mène encore de 15 points (76-61).
Tyrese Haliburton a le dernier mot
Le 4e quart-temps ressemble davantage à du « garbage time » avec du hourra basket, et Giddey en profite pour ramener les Boomers à -11 (86-75). Kerr en a assez vu, et il rappelle Adebayo pour aider Davis dans la raquette. Sauf que Patty Mills dégaine à 3-points, et il n’y a plus que siw points d’écart (86-80). Il reste cinq minutes à jouer… et Steve Kerr laisse Davis sur le banc. Après plusieurs ratés d’Anthony Edwards sur des actions persos, c’est Tyrese Haliburton qui redonne de l’air avec deux 3-points dans le corner (92-80). Team USA enchaîne derrière avec une grosse défense pour provoquer une violation des 24 secondes. On pense que c’est bouclé, mais Team USA va se faire peur jusqu’au bout, pour finalement s’imposer 98-92. Il faudra montrer plus de constance en défense et dans le jeu de passes en attaque pour éviter une déconvenue face à la Serbie de Nikola Jokic.