Quinze ans après, comme on se retrouve. Lors de la saison 2008/09, Terry Stotts regagnait un banc NBA chez les Mavs, alors coachés par Rick Carlisle. Au sein de l’effectif texan de l’époque, Jerry Stackhouse , qui arrivait à la fin de son beau mandat comme 6e homme.
Aujourd’hui, les deux hommes, qui ont récemment évoqué cette expérience commune, se retrouvent sur le même banc, comme assistants de Steve Kerr. L’ancien coach de l’université de Vanderbilt (2019-2024, 70 victoires pour 92 défaites) débarque chez les Warriors avec un très épais CV d’ancien joueur.
Drafté en 3e position en 1995 à sa sortie de North Carolina, Jerry Stackhouse s’est établi comme un gros scoreur dès ses premiers pas dans la Grande Ligue. À Philadelphie d’abord, puis surtout à Detroit où sa moyenne de points s’est rapprochée des 30 unités (2001).
Ses cartons offensifs, malgré la médiocrité des bilans collectifs, lui vaudront d’être sélectionné à deux reprises au All-Star Game sous le maillot des Pistons. Et ceci avant un passage peu concluant aux Wizards aux côtés d’un certain Michael Jordan, puis de meilleures années collectives à Dallas.
Focalisé sur la défense
En résumé, celui qui a disputé 18 saisons NBA jusqu’à ses 38 ans ne manque pas d’expérience. « La présence d’un ancien joueur nous a manqué ces dernières années. J’apprécie le fait qu’il ait été coach à Vandy pendant cinq ans. Ce n’est pas seulement un ancien joueur, c’est un ancien All-Star. Il inspire le respect. Il a une très forte présence et je pense qu’on en avait besoin », apprécie ainsi Steve Kerr.
Ce dernier précise que le travail du nouvel arrivant, malgré son passé d’ancien gros scoreur, portera essentiellement sur l’aspect défensif, en compagnie de Chris DeMarco, alors que Terry Stotts sera davantage tourné sur l’autre côté du terrain.
« On a beaucoup de jeunes. Il y a quelque chose (d’intéressant) dans le fait d’avoir un ex-joueur qui peut dire à nos joueurs : ‘Je suis passé par là, j’ai fait ça. Je sais exactement ce que vous vivez’. Jerry l’a fait à un très haut niveau, mais il a aussi été entraîneur à un haut niveau. Cela a beaucoup compté pour moi », termine Steve Kerr pour justifier ce recrutement.